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Union of South Africa and the Great War 1914-1918. Official History
La partie sud-africaine de la Grande Guerre a commencé par des opérations visant à sécuriser des objectifs dans le Sud-Ouest africain allemand, mais celles-ci ont dû être abandonnées à la hâte lorsqu'une rébellion armée a éclaté dans le pays, menée par le général Beyers, De Wet et d'autres, impliquant quelque 11 500 rebelles pro-allemands. La rébellion a duré cinq mois, de septembre 1914 à février 1915, date à laquelle les rebelles se sont rendus au général Botha et à sa force de 30 000 hommes, dont les deux tiers étaient d'origine néerlandaise. La rébellion terminée, les Africains du Sud reprennent la campagne de conquête de l'Afrique du Sud allemande. Comme le souligne l'historien officiel, alors que les efforts des autres dominions étaient plus ou moins centralisés - Corps canadien, Corps australien, Division néo-zélandaise - les activités sud-africaines étaient dirigées vers des opérations diverses qui n'avaient que peu de rapports entre elles, ce qui se reflète dans la structure de cette histoire qui est divisée en plusieurs parties. La première partie couvre les opérations initiales en Afrique du Sud-Ouest allemande et la rébellion à l'intérieur du pays. La deuxième partie traite de la reprise des opérations, après la rébellion, en Afrique du Sud-Ouest. Les parties III et IV sont consacrées à la campagne allemande en Afrique de l'Est, dans laquelle les troupes sud-africaines ont joué un rôle important.
La plus connue des forces sud-africaines de la Grande Guerre est sans doute la brigade d'infanterie sud-africaine qui a d'abord opéré en Égypte contre les tribus Senussi (partie V), puis sur le front occidental (partie VI) où elle a acquis la réputation d'être l'une des meilleures troupes du BEF, et son action dans le bois Delville pendant l'offensive de la Somme est légendaire. Cette partie VI occupe la majeure partie du livre avec près de cent pages. Mais elles n'étaient pas les seules troupes sud-africaines en France. Cinq batteries de siège, la 71e à la 75e, chacune équipée d'obusiers de 6 pouces, sont arrivées en France en avril 1916, suivies d'une sixième (la 125e batterie) en juillet, mais ce n'est qu'en janvier 1918 qu'elles ont été réunies pour former deux groupes d'artillerie lourde, la 44e et la 50e. Dans la partie VII, les activités de chaque batterie sont traitées séparément. Cette partie traite également d'une compagnie de transmissions divisionnaire qui devient la XV Corps Signal Company, des services médicaux sud-africains en France, de deux compagnies de chemin de fer et de huit compagnies de transport de chevaux dirigées par des chauffeurs de couleur du Cap. La dernière partie, la partie VIII, est consacrée à l'administration. L'ouvrage se termine par la liste des VCs sud-africains avec leurs citations, et les chiffres des pertes (décès), présentés par unité.
Ils étaient au nombre de 12 452, dont 8 551 étaient des troupes de combat. Au total, 220 196 Sud-Africains ont servi, dont 92 837 étaient des Cap-Colorés et des indigènes sud-africains du Labour Battalion and Corps.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)