Note :
L'ouvrage de Brian Boyd intitulé « On the Origin of Stories » (L'origine des histoires) présente une exploration convaincante des racines évolutives et des fonctions adaptatives de la narration. L'ouvrage est bien structuré, captivant et ancré dans des principes scientifiques, servant de pont entre les études littéraires et les sciences cognitives. Bien qu'il offre des perspectives intéressantes et qu'il soit bien accueilli dans certains cercles académiques, les critiques soulignent son manque occasionnel d'exemples concrets et sa prose dense et théorique qui peut aliéner les lecteurs occasionnels.
Avantages:⬤ Engageant et bien écrit, il rend accessibles des idées complexes.
⬤ Offre des liens précieux entre l'art, la narration et le développement humain.
⬤ Bien documenté et étayé par des résultats scientifiques contemporains.
⬤ Élargit la compréhension de la narration en tant que fonction cognitive essentielle.
⬤ Utile pour les lecteurs qui s'intéressent à la fois à la littérature et à la science.
⬤ Certains lecteurs trouvent le livre dense, trop axé sur les théories plutôt que sur les exemples concrets.
⬤ L'intégration de la fiction intervient tardivement dans le livre, ce qui suscite la frustration des lecteurs.
⬤ Les notes de bas de page dans la version e-book ne sont pas reliées par des hyperliens, ce qui réduit la facilité d'utilisation.
⬤ Les critiques affirment que le livre manque de profondeur émotionnelle et ne parvient pas à saisir pleinement l'aspect expérimental de l'art.
⬤ Certains estiment que le contenu est trop compliqué et répétitif.
(basé sur 36 avis de lecteurs)
On the Origin of Stories: Evolution, Cognition, and Fiction
Un siècle et demi après la publication de L'Origine des espèces, la pensée évolutionniste a dépassé le domaine de la biologie pour s'étendre à pratiquement tous les sujets liés à l'homme : l'anthropologie, l'archéologie, la psychologie, l'économie, la religion, la morale, la politique, la culture et l'art. Aujourd'hui, un éminent chercheur propose le premier exposé complet sur les origines évolutives de l'art et de la narration. Brian Boyd explique pourquoi nous racontons des histoires, comment notre esprit est façonné pour les comprendre et quelle différence une compréhension évolutionniste de la nature humaine fait avec les histoires que nous aimons.
Selon Brian Boyd, l'art est une adaptation spécifiquement humaine. Il offre des avantages tangibles pour la survie de l'homme et découle du jeu, lui-même une adaptation répandue chez les animaux plus intelligents. Plus particulièrement, notre penchant pour les histoires a aiguisé la cognition sociale, encouragé la coopération et favorisé la créativité.
Après avoir considéré l'art comme une adaptation, M. Boyd examine l'Odyssée d'Homère et Horton Hears a Who du Dr. Seuss, démontrant comment une lentille évolutionniste peut offrir une nouvelle compréhension et une nouvelle appréciation d'œuvres spécifiques. Qu'est-ce qui déclenche notre engagement émotionnel vis-à-vis de ces œuvres ? Quels sont les schémas qui facilitent nos réactions ? La nécessité de retenir l'attention d'un public, souligne M. Boyd, est le problème fondamental auquel sont confrontés tous les conteurs. Les artistes durables parviennent à des solutions qui font appel à des universels cognitifs : un point de vue en décalage avec la critique contemporaine, qui occulte à la fois l'individuel et l'universel. Publiée à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Darwin et du 150e anniversaire de la publication de L'Origine des espèces, l'étude de Boyd adopte une vision darwinienne de la nature humaine et de l'art, et propose un credo pour un nouvel humanisme.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)