Note :
Les critiques soulignent que « L'homme de confiance » d'Herman Melville est une œuvre qui donne à réfléchir et qui reste d'actualité dans la société contemporaine. Les lecteurs apprécient le développement des personnages et les thèmes philosophiques, mais la qualité médiocre de certaines éditions, notamment en ce qui concerne la taille des caractères et la lisibilité générale, fait l'objet de critiques importantes.
Avantages:Le livre offre une représentation intemporelle de la fraude et de la nature humaine, avec des profils de personnages perspicaces et une prose forte. Plusieurs lecteurs le trouvent intellectuellement enrichissant et pertinent par rapport aux problèmes de société actuels. L'édition de 1954 d'Elizabeth Foster est réputée pour ses annotations informatives.
Inconvénients:De nombreuses éditions souffrent d'une mauvaise qualité d'impression, avec des problèmes tels que la taille minuscule des caractères, les pages minces, le manque de formatage approprié et l'absence de matériel académique supplémentaire. Les lecteurs soulignent la difficulté de lire et de suivre les personnages en raison du style narratif confus et des limites physiques de certaines éditions.
(basé sur 14 avis de lecteurs)
The Confidence-Man: His Masquerade
The Confidence-Man : His Masquerade, publié pour la première fois à New York le jour du poisson d'avril 1857, est le neuvième livre et le dernier roman de l'écrivain américain Herman Melville. Le livre a été publié le jour même où il se déroule.
Centré sur le personnage-titre, L'homme de confiance met en scène un groupe de passagers d'un bateau à vapeur. Leurs histoires, qui s'entrecroisent, sont racontées alors qu'ils voyagent sur le Mississippi en direction de la Nouvelle-Orléans. La structure narrative rappelle celle des Contes de Canterbury (1392). L'érudit Robert Milder note : "On a longtemps cru qu'il s'agissait d'un conte défectueux : "Longtemps pris pour un roman défectueux, le livre est aujourd'hui admiré comme un chef-d'œuvre d'ironie et de maîtrise, bien qu'il continue à résister au consensus interprétatif".
Le titre du roman fait référence à son personnage central, une figure ambiguë. Il se faufile à bord d'un bateau à vapeur du Mississippi le jour du poisson d'avril. Cet étranger tente de tester la confiance des passagers. Leurs réactions diverses constituent l'essentiel du texte. Chaque personne, y compris le lecteur, est forcée de se confronter à la confiance qu'on lui accorde.
Le roman est écrit comme une satire culturelle, une allégorie et un traité métaphysique, abordant les thèmes de la sincérité, de l'identité, de la moralité, de la religiosité, du matérialisme économique, de l'ironie et du cynisme. De nombreux lecteurs placent L'homme de confiance aux côtés de Moby-Dick et de Bartleby, l'écrivaillon de Melville comme un précurseur des préoccupations littéraires du XXe siècle en matière de nihilisme, d'existentialisme et d'absurde.
L'œuvre comprend des satires de figures littéraires du XIXe siècle : Mark Winsome est inspiré de Ralph Waldo Emerson, tandis que son "disciple pratique" Egbert est Henry David Thoreau ; Charlie Noble est inspiré de Nathaniel Hawthorne ; et un mendiant dans l'histoire est inspiré d'Edgar Allan Poe.
L'homme de confiance a probablement été inspiré par le cas de William Thompson, un escroc actif à New York à la fin des années 1840.
Le roman a été transformé en opéra par George Rochberg ; il a été créé par l'Opéra de Santa Fe en 1982, mais n'a pas été considéré comme un succès. Le film Les Frères Bloom (2008), avec Adrien Brody, Mark Ruffalo et Rachel Weisz, emprunte une partie de l'intrigue et fait de nombreuses références au livre : L'un des personnages s'appelle Melville, le bateau à vapeur s'appelle Fidle, et la marque initiale fait référence à ces coïncidences. (wikipedia.org)
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)