Note :
Ce livre propose une analyse complète du printemps arabe, encourageant les lecteurs à repenser le récit qui l'entoure, notamment en examinant l'action politique des peuples arabes. Il offre de solides perspectives, en particulier sur la Tunisie et l'Égypte, tout en étant critiqué pour son traitement de la Syrie et certaines affirmations globales.
Avantages:Des arguments solides pour repenser le printemps arabe, des analyses perspicaces de la Tunisie et de l'Égypte, une meilleure compréhension de l'action collective et l'espoir d'un futur changement politique dans la région.
Inconvénients:Faiblesse du chapitre sur la Syrie, qui minimise l'ingérence des États-Unis dans la guerre civile syrienne, manque de preuves pour les affirmations sur la fin du panarabisme et peut simplifier à l'excès des situations complexes.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Arab Winter: A Tragedy
A New York Times Book Review Editors' Choice
Pourquoi les idées reçues sur le printemps arabe sont erronées
Le Printemps arabe promettait de mettre fin à la dictature et d'apporter l'autonomie aux populations du Moyen-Orient. Pourtant, à l'exception de la Tunisie, il a débouché sur une nouvelle dictature, une guerre civile, une terreur extrémiste, voire les trois à la fois. Dans The Arab Winter, Noah Feldman affirme que le printemps arabe n'a pas été un échec total, et encore moins un échec inévitable. Il s'agit plutôt d'une série d'événements nobles et tragiques au cours desquels, pour la première fois dans l'histoire récente du Moyen-Orient, les peuples arabophones ont entrepris une action politique libre et collective pour parvenir à l'autodétermination.
En se concentrant sur la révolution et la contre-révolution égyptiennes, la guerre civile syrienne, la montée et la chute de l'ISIS en Syrie et en Irak, et la lutte tunisienne vers le constitutionnalisme islamique, Feldman fournit un compte-rendu original des conséquences politiques du Printemps arabe, y compris la réaffirmation de l'identité panarabe, la dévastation des nationalismes arabes, et la mort de l'islam politique avec l'effondrement de l'ISIS. Il remet également en question les commentateurs qui affirment que le Printemps arabe n'a jamais été véritablement transformateur, que l'autodétermination populaire arabe était un mirage, et même que les Arabes ou les musulmans sont moins capables de démocratie que d'autres peuples.
Par-dessus tout, L'hiver arabe montre qu'il ne faut pas laisser l'issue tragique du printemps arabe masquer sa valeur humaine inhérente. Des personnes dont la vie politique avait été déterminée de l'extérieur ont essayé, et ont réussi pendant un certain temps, à faire de la politique pour elles-mêmes. Le fait que cela n'ait pas abouti à une démocratie constitutionnelle ou à une vie meilleure pour la plupart des personnes concernées ne signifie pas que cet effort n'a pas eu d'importance. Au contraire, il est important pour l'histoire et pour l'avenir.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)