Note :
Les critiques soulignent que le livre de Gerald Horne est un ouvrage historique important qui remet en question les récits dominants, en se concentrant sur les racines de la suprématie blanche et le développement de la blancheur. Si de nombreuses personnes font l'éloge de la profondeur des recherches et des idées fournies, d'autres expriment leur frustration quant à la structure, au ton et à l'édition de l'ouvrage.
Avantages:Un contenu qui suscite la réflexion sur l'histoire et la race, des recherches approfondies et un aperçu de l'esclavage, ainsi qu'une perspective solide sur les récits historiques. Le travail de Horne est très apprécié pour sa rigueur académique et ses points de vue uniques.
Inconvénients:Le livre est critiqué pour une mauvaise édition, un style narratif non séquentiel qui peut être déroutant, un ton strident et des fioritures rhétoriques excessives qui nuisent au message. Certains lecteurs ont trouvé qu'il était difficile de suivre le livre en raison de la quantité écrasante d'informations présentées.
(basé sur 11 avis de lecteurs)
The Dawning of the Apocalypse: The Roots of Slavery, White Supremacy, Settler Colonialism, and Capitalism in the Long Sixteenth Century
L'historien de renom Gerald Horne remet en question le "mythe de la création" du colonialisme américain.
Le mois d'août 2019 a été marqué par de nombreuses commémorations de l'année 1619, date de la première arrivée d'Africains réduits en esclavage en Amérique du Nord. Pourtant, dans les années 1520, les Espagnols, depuis leur perchoir impérial de Saint-Domingue, avaient déjà amené des Africains en esclavage dans ce qui allait devenir la Caroline du Sud. Les personnes réduites en esclavage ont rapidement fait défection auprès des populations indigènes locales et ont contraint leurs ravisseurs à s'enfuir. S'appuyant sur des recherches aussi éclairantes, The Dawning of the Apocalypse (L'aube de l'apocalypse) est une révision passionnante du "mythe de la création" du colonialisme de peuplement et de la façon dont les États-Unis ont été formés. Gerald Horne y affirme avec force que, pour comprendre l'arrivée des colons des îles britanniques au début du XVIIe siècle, il faut d'abord comprendre le "long XVIe siècle", de 1492 jusqu'à l'arrivée des colons en Virginie en 1607.
Au cours de ce siècle prolongé, Horne soutient que la "blancheur" s'est transformée en "suprématie blanche" et a permis à l'Angleterre de coopter non seulement les minorités religieuses mais aussi diverses nationalités à travers l'Europe, forgeant ainsi un bloc musclé nécessaire pour affronter les indigènes et les Africains turbulents. En retraçant l'histoire sanglante de l'invasion des Amériques, Horne raconte comment la résistance acharnée des Africains et de leurs alliés indigènes a affaibli l'Espagne et permis à Londres d'envoyer des colons en Virginie en 1607. Ces colons ont jeté les bases de l'Empire britannique et de son rejeton révolté qui est devenu les États-Unis d'Amérique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)