Note :
Ce livre explore en profondeur les environnements historiques et socio-économiques qui ont façonné la musique de jazz et la vie de ses musiciens, en se concentrant sur l'exploitation et les défis auxquels ils ont dû faire face. Bien qu'il soit loué pour sa profondeur et ses recherches approfondies, certains lecteurs le trouvent mal organisé et répétitivement anecdotique, manquant d'analyse claire et souffrant de problèmes de qualité d'écriture.
Avantages:⬤ Exploration approfondie de l'oppression socio-économique des musiciens de jazz.
⬤ Recherches approfondies avec de nombreuses notes de bas de page.
⬤ Intéressant pour les fans comme pour les étudiants en histoire.
⬤ Offre de précieuses indications sur le lien entre les expériences des musiciens et leur musique.
⬤ Mal structuré et répétitif, il manque d'organisation thématique.
⬤ La qualité de l'écriture est critiquée pour son caractère verbeux, confus et répétitif.
⬤ Problèmes de qualité physique avec les éditions de poche, tels que des pages qui se détachent.
(basé sur 10 avis de lecteurs)
Jazz and Justice: Racism and the Political Economy of the Music
Une histoire galvanisante de l'épanouissement du jazz et des musiciens de jazz en dépit d'une exploitation culturelle rampante.
La musique que nous appelons "jazz" est née à la fin du XIXe siècle en Amérique du Nord - très probablement à la Nouvelle-Orléans - sur la base des traditions musicales des Africains fraîchement libérés de l'esclavage. Fondée sur la musique connue sous le nom de "blues", qui exprimait la douleur, les souffrances et les espoirs des Noirs alors pulvérisés par Jim Crow, cette nouvelle musique est entrée dans le monde par le biais des instruments qui avaient été abandonnés par les fanfares militaires en partance après la guerre de Sécession. Jazz and Justice examine les forces économiques, sociales et politiques qui ont fait de cette musique une contribution phénoménale des États-Unis - et des Noirs américains - aux arts et à la culture du monde.
Horne rassemble une histoire galvanique décrivant ce qui pourrait avoir été l'exploitation économique - et raciste - la plus virulente de l'époque, alors que les musiciens de jazz luttaient contre le crime organisé, le Ku Klux Klan et d'autres forces diversement malignes dominant la scène des boîtes de nuit où le jazz s'est fait connaître. Horne accorde une attention particulière aux femmes artistes, telles que la pianiste Mary Lou Williams et la tromboniste Melba Liston, et souligne les contributions des musiciens d'origine amérindienne. C'est l'histoire d'un magnifique lotus, qui pousse dans la crasse de la forme la plus grossière de l'immixtion humaine.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)