Note :
Le livre « Other People's Money » de John Kay propose une analyse critique du système financier, en particulier dans le contexte des questions mises en lumière par la crise financière de 2008. Bien que salué pour son style perspicace et accessible, il est critiqué pour ses faiblesses organisationnelles et son incapacité à aborder des questions telles que la discrimination dans les pratiques de prêt. Dans l'ensemble, il est considéré comme un ouvrage important pour toute personne désireuse de comprendre la finance moderne.
Avantages:Bien écrit et engageant, il fournit des critiques perspicaces du système financier, il est accessible aux personnes extérieures au secteur, il offre une perspective critique et d'observation sans parti pris politique manifeste, et il contient des idées originales sur la réglementation et la réforme financières.
Inconvénients:Faiblesses organisationnelles, parfois désorganisé et confus, simplifie parfois à l'excès des comportements humains complexes et n'aborde pas les pratiques discriminatoires en matière de prêt, certaines parties peuvent être difficiles à comprendre pour les lecteurs qui ne sont pas familiers avec la finance.
(basé sur 79 avis de lecteurs)
Other People's Money: The Real Business of Finance
Le secteur financier des économies occidentales est trop important et attire trop de diplômés parmi les plus intelligents. La financiarisation des trois dernières décennies a créé une structure qui manque de résilience et qui supporte des volumes d'échanges absurdes. Le secteur financier consacre trop peu d'attention à la recherche de nouvelles opportunités d'investissement et à la gestion des opportunités existantes, et beaucoup trop à la négociation d'actifs existants sur le marché secondaire. La réglementation a davantage contribué aux problèmes qu'aux solutions.
Pourquoi ? À quoi sert la finance ? John Kay, qui possède une vaste expérience pratique et académique du monde de la finance, comprend mieux que quiconque le fonctionnement du secteur financier. Il croit en de bonnes banques et en des gestionnaires d'actifs efficaces, mais les bonnes banques et les gestionnaires d'actifs efficaces ne sont pas ce qu'il voit.
Dans un tour d'horizon éblouissant et révélateur du monde financier tel qu'il est sorti des décombres de la crise de 2008, Kay ne ménage pas ses critiques : nous avons besoin de certaines des choses que font Citigroup et Goldman Sachs, mais nous n'avons pas besoin de Citigroup et de Goldman pour les faire. Et beaucoup de choses faites par Citigroup et Goldman n'ont pas besoin d'être faites du tout. Il faut rappeler au secteur financier sa mission première : gérer l'argent des autres au profit des entreprises et des ménages. Il est aberrant que certains des plus grands esprits mathématiques et scientifiques soient chargés de concevoir des algorithmes dans le seul but d'exploiter les faiblesses d'autres algorithmes pour le commerce informatisé des valeurs mobilières. Poursuivre dans cette voie mène à la ruine. Livre de l'année du Financial Times, 2015Livre de l'année de l'Economist, 2015Livre de l'année de Bloomberg, 2015.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)