Note :
Les critiques de « Time Shelter » de Georgi Gospodinov présentent le livre comme une exploration stimulante de la mémoire, de la nostalgie et des réflexions sociétales, avec toutefois des réponses mitigées quant à son exécution. Si de nombreux lecteurs ont apprécié la profondeur philosophique et la résonance émotionnelle de l'ouvrage, d'autres ont trouvé certaines parties du récit alambiquées ou lentes.
Avantages:⬤ Thèmes philosophiques et stimulants sur la mémoire et le passé.
⬤ Récit captivant et touchant qui résonne au niveau personnel.
⬤ Concept unique d'un « abri temporel » pour aider les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, qui sert de commentaire social.
⬤ Une écriture intelligente avec une prose magnifiquement élaborée et des éclairs de brillance.
⬤ Des références intertextuelles riches qui provoquent une réflexion profonde.
⬤ Certains lecteurs ont trouvé que le rythme était lent et la narration traînante.
⬤ Certains passages ont semblé alambiqués ou complaisants, ce qui a rendu difficile le maintien de l'intérêt.
⬤ Il manque des illustrations ou des éléments visuels qui pourraient améliorer la compréhension.
⬤ La fin est perçue comme déprimante et ambiguë, laissant les lecteurs dans l'incertitude quant à la réalité du récit.
⬤ Les discussions politiques et culturelles peuvent être accablantes pour les lecteurs qui ne sont pas familiers avec les contextes historiques spécifiques.
(basé sur 71 avis de lecteurs)
Time Shelter
"À un moment donné, on a essayé de calculer quand le temps a commencé, quand exactement la terre a été créée", commence l'énigmatique narrateur de Time Shelter, qui ne sera pas nommé. "Au milieu du XVIIe siècle, l'évêque irlandais Ussher a calculé non seulement l'année exacte, mais aussi une date de départ : Le 22 octobre, 4 004 ans avant Jésus-Christ." Mais pour notre narrateur, le temps tel qu'il le connaît commence lorsqu'il rencontre Gaustine, une "vagabonde du temps" qui a éloigné sa vie de la réalité contemporaine en lisant de vieilles nouvelles, en portant de vieux vêtements en lambeaux et en hantant les avenues perdues du vingtième siècle.
Dans un immeuble abricot de Zurich, entouré de myosotis curieusement plantés, Gaustine a ouvert la première "clinique du passé", une institution qui propose un traitement inspiré aux malades d'Alzheimer : chaque étage reproduit une décennie passée dans les moindres détails, permettant aux patients de se transporter dans le passé pour débloquer ce qu'il reste de leurs souvenirs qui s'estompent. En tant qu'assistant de Gaustine, le narrateur est chargé de rassembler les éléments du passé, qu'il s'agisse de meubles des années 1960, de boutons de chemise des années 1940, de senteurs nostalgiques ou même de brins de lumière de l'après-midi. Mais à mesure que la mascarade devient plus convaincante, un nombre croissant de personnes en bonne santé se rendent à la clinique pour échapper à l'impasse de leur vie quotidienne, ce qui donne lieu à une énigme inattendue lorsque le passé commence à envahir le présent. À travers des vignettes satiriques et labyrinthiques qui rappellent Italo Calvino et Franz Kafka, le narrateur raconte dans une prose à couper le souffle comment il s'est retrouvé impliqué dans un complot visant à arrêter le temps lui-même.
"Un filou dans l'âme et souvent très drôle" (Garth Greenwell, The New Yorker), le prolifique auteur bulgare Georgi Gospodinov traque magistralement les tragédies du siècle dernier, y compris la nôtre, dans ce qui devient un roman obsédant et sinistrement prémonitoire qui fourmille d'idées. Traduit de manière exquise par Angela Rodel, Time Shelter est un classique inoubliable de "l'un des romanciers européens les plus fascinants et les plus irremplaçables" (Dave Eggers).
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)