Note :
Les critiques de « Unmaking the Public University : The Forty-Year Assault on the Middle Class » présentent un point de vue mitigé sur l'analyse de Newfield concernant le déclin du financement de l'enseignement supérieur public. Si beaucoup apprécient l'examen détaillé de l'ouvrage et sa vision critique de l'évolution de la perception de l'enseignement supérieur, qui passe d'un bien public à un bien privé, d'autres critiquent son orientation idéologique étroite et son manque d'objectivité.
Avantages:Le livre est salué pour ses recherches approfondies, sa narration convaincante et son analyse perspicace des facteurs socio-économiques qui affectent l'enseignement supérieur public. Les lecteurs soulignent sa contribution à la compréhension du contexte sociétal plus large du déclin de l'éducation et son style d'écriture attrayant, qui rend les sujets complexes plus accessibles. Nombreux sont ceux qui considèrent cet ouvrage comme une ressource essentielle pour les universitaires et les personnes intéressées par l'avenir de l'enseignement public.
Inconvénients:Les critiques affirment que les arguments du livre sont biaisés, trop idéologiques et qu'ils manquent d'objectivité. Certains critiques estiment que Newfield ne fournit pas suffisamment de solutions aux problèmes qu'il identifie et qu'il attribue la plupart des problèmes à la politique conservatrice sans aborder de manière adéquate la dynamique interne des universités. En outre, certains trouvent le livre trop long et répétitif, suggérant qu'il pourrait bénéficier d'une édition plus serrée.
(basé sur 12 avis de lecteurs)
Unmaking the Public University: The Forty-Year Assault on the Middle Class
Un rêve américain essentiel - l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur - est devenu une réalité avec le GI Bill et les mouvements en faveur des droits civiques après la Seconde Guerre mondiale. Mais cette promesse américaine vitale n'a pas été tenue.
Christopher Newfield affirme que les crises financières et politiques des universités publiques ne sont pas le résultat d'une récession économique ou d'une restructuration utile, mais d'une campagne conservatrice visant à mettre fin à l'influence démocratisante de l'enseignement public sur la société américaine. Unmaking the Public University raconte comment les conservateurs ont dénigré et restructuré les universités publiques, trompant le public pour servir leurs propres intérêts. Il s'agit d'une analyse profonde et révélatrice qui n'a que trop tardé.
Newfield décrit avec soin le fonctionnement de cette campagne, en s'appuyant sur des recherches approfondies dans les archives des universités publiques. Il lance l'histoire avec la vision expansive d'une Amérique équitable et créative qui a émergé du boom de l'accès à l'université de l'après-guerre, et retrace l'émergence progressive de l'"université d'entreprise" anti-égalitaire, des pratiques qui allaient des politiques raciales à la budgétisation de la recherche.
Newfield montre que les guerres culturelles ont en fait été une guerre économique menée par une coalition conservatrice d'entreprises, de gouvernements et d'universités contre ce groupe économiquement nécessaire, mais souvent indépendant, qu'est la classe moyenne ayant fait des études supérieures. Les recherches de Newfield mettent en évidence le fait crucial que les guerres culturelles ont fonctionné comme une sorte de bombe à neutrons, qui pulvérise les revendications sociales et culturelles des diplômés de l'enseignement supérieur tout en laissant intacte leur expertise technique.
Unmaking the Public University remet les pendules à l'heure de manière incisive, en décrivant une guerre économique de quarante ans menée contre le public formé à l'université, et en nous éveillant à une vision du développement social partagée par les scientifiques et les humanistes.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)