Note :
Les critiques portent sur le traitement des connaissances écologiques traditionnelles (CET) et leur intégration dans les cadres économiques et politiques. Tout en reconnaissant les points forts des savoirs écologiques traditionnels, les critiques mettent en évidence d'importantes lacunes dans l'analyse de l'ouvrage, notamment en ce qui concerne la recherche du profit et les limites de la science expressive en tant qu'outil de changement réel.
Avantages:L'ouvrage présente des études solides sur les connaissances écologiques traditionnelles (CET) qui mettent en évidence leurs caractéristiques, notamment leur caractère local et dynamique. Il défend avec succès l'importance des savoirs écologiques traditionnels dans les pratiques historiques de subsistance et fournit des indications précieuses sur la manière dont les actions collectives de l'homme peuvent conduire à des changements positifs.
Inconvénients:Le livre n'aborde pas de manière adéquate l'impact de la motivation du profit sur les politiques environnementales et les changements sociétaux. Il manque une analyse approfondie des points de vue opposés, ce qui affaiblit ses arguments en faveur du changement social. En outre, l'accent mis sur les arguments moraux sans une profondeur analytique suffisante peut nuire à son efficacité en tant qu'outil de persuasion dans le domaine des sciences de l'environnement.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Traditional Ecological Knowledge and Natural Resource Management
Traditional Ecological Knowledge and Natural Resource Management (Connaissances écologiques traditionnelles et gestion des ressources naturelles) examine comment les connaissances écologiques traditionnelles (CET) sont enseignées et pratiquées aujourd'hui au sein des communautés autochtones. La relation complexe entre les pratiques écologiques indigènes et les autres modes d'interaction avec l'environnement, en particulier les programmes régionaux et nationaux de gestion des ressources naturelles, présente un intérêt particulier.
En se concentrant principalement sur la côte nord-ouest de l'Amérique du Nord, les chercheurs examinent les défis et les opportunités auxquels est confrontée la pratique locale des connaissances écologiques indigènes dans un éventail de communautés, notamment les Tsimshian, les Nisga'a, les Tlingit, les Gitksan, les Kwagult, les Sto : lo, et les Dene du nord du Yukon. Les experts examinent la manière dont les connaissances traditionnelles sont enseignées et apprises et abordent l'importance culturelle des différentes pratiques de subsistance utilisant des éléments naturels tels que les algues (Gitga'a), les champignons de pin (Tsimshian) et le saumon (Tlingit). Plusieurs auteurs examinent dans quelle mesure les programmes nationaux et régionaux de gestion des ressources doivent inclure des modèles de savoirs traditionnels dans leur planification et leur exécution.
Cet ouvrage met en lumière les différentes façons de voir le monde naturel et de s'y engager, et souligne la nécessité de reconnaître et d'honorer les méthodes utilisées par les peuples autochtones depuis des générations. Charles R.
Menzies est membre de la nation Tsimshian et professeur associé d'anthropologie à l'université de Colombie-Britannique. Il est coauteur de BC First Nations Studies. Les auteurs sont Kimberly Linkous Brown, Caroline Butler, Helen Clifton, John Corsiglia, David Griffith, Stephen J.
Langdon, James McGoodwin, Charles R. Menzies, Paul Nadasdy, Gloria Snively et Nancy Turner.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)