Note :
L'ouvrage offre un aperçu largement historique des Hittites, de leur culture et de leurs interactions avec d'autres civilisations, en particulier les Égyptiens. Il donne un aperçu des premiers efforts archéologiques et du point de vue de l'auteur à la fin du XIXe siècle. Cependant, de nombreuses critiques reprochent à l'ouvrage d'être dépassé et de refléter des points de vue problématiques de son époque.
Avantages:Le livre est apprécié pour sa présentation intéressante des Hittites, contient de nombreux faits intrigants et constitue un bon texte d'introduction pour les lecteurs non initiés. Certains le trouvent captivant et instructif, avec un contexte historique précieux lié aux premières découvertes archéologiques.
Inconvénients:Le livre est considéré comme très dépassé, avec de nombreuses spéculations et conjectures qui se sont avérées fausses depuis. Il reflète les préjugés du XIXe siècle, y compris les théories raciales et le littéralisme biblique, ce qui peut diminuer sa valeur pour les lecteurs modernes. En outre, l'écriture est décrite comme ennuyeuse et mal organisée par certains critiques.
(basé sur 45 avis de lecteurs)
Archibald Henry Sayce - The Hittites: The Story of a Forgotten Empire
Archibald Henry Sayce est né à Shirehampton, Bristol, dans une famille originaire du Shropshire.
Enfant fragile, Sayce souffre de tuberculose. Bien qu'il ait commencé ses études en retard, il a rapidement rattrapé son retard, aidé par un tuteur privé. À l'âge de dix ans, il lit Homère dans la version grecque originale.
Il fréquente le Queen's College d'Oxford, dont il devient membre en 1869.
En 1874, Sayce publie un long article intitulé "The Astronomy and Astrology of the Babylonians" (L'astronomie et l'astrologie des Babyloniens). Il s'agit de l'une des premières publications à reconnaître et à traduire les textes cunéiformes astronomiques. En 1876, il avait déchiffré l'un des hiéroglyphes inscrits sur des pierres à Hamath, en Syrie, en déduisant que le profil d'un homme signifiait "Je". Grâce à ses méthodes et à son travail très méthodiques, il a pu affirmer en 1882, lors d'une conférence à la Société d'archéologie biblique de Londres, que les Hittites, loin d'être une petite tribu cananéenne qui traitait avec les rois du royaume du nord d'Israël, étaient le peuple d'un "empire hittite perdu". William Wright et lui ont identifié les ruines de Boghazkoy avec Hattusa, la capitale d'un empire hittite qui s'étendait de la mer Égée aux rives de l'Euphrate, des siècles avant l'âge des patriarches de l'Ancien Testament.
Il s'agit d'une avancée majeure dans notre compréhension de cette période de l'Antiquité.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)