Note :
L'ouvrage *After Liberalism* de Paul Gottfried propose une analyse critique de la transformation du libéralisme en un État managérial, suggérant que la démocratie moderne n'a pas de véritable essence libérale et démocratique. Le livre explore la discontinuité historique du libéralisme, critique l'État-providence et examine l'influence de divers penseurs sur la pensée politique contemporaine, soutenant efficacement que l'État managérial sape l'autonomie individuelle en faveur du contrôle d'une élite bureaucratique.
Avantages:L'ouvrage est salué pour la clarté de son exposé et la concision de son écriture, qui évite tout jargon académique inutile. Les critiques font l'éloge de sa perspective historique bien documentée, de son ton calme et de son analyse perspicace de l'intersection entre le libéralisme, la démocratie et l'État-providence. L'ouvrage est considéré comme un travail académique rigoureux qui contribue de manière significative aux discussions sur la société contemporaine et est décrit comme particulièrement bénéfique pour les lecteurs conservateurs.
Inconvénients:Certaines critiques soulignent des problèmes liés à l'édition Kindle, en particulier l'illisibilité de la police de caractères. Les critiques soutiennent que le livre peut déformer des concepts historiques et philosophiques, et certains le trouvent décevant dans son traitement des critiques sérieuses du libéralisme moderne. En outre, l'écriture est parfois considérée comme dense, ce qui pourrait la rendre moins accessible au grand public.
(basé sur 12 avis de lecteurs)
After Liberalism: Mass Democracy in the Managerial State
Dans ce défi tranchant à l'ingénierie sociale, Paul Gottfried analyse un patricide : l'assassinat du libéralisme du dix-neuvième siècle par l'État gestionnaire.
Nombreux sont ceux qui se rendent compte que le libéralisme n'est plus synonyme de pouvoirs répartis et de normes morales bourgeoises, de la nécessité de protéger la société civile d'un État envahissant ou des vertus d'une autogestion vigoureuse. Beaucoup savent également que les libéraux d'aujourd'hui ont des objectifs bien différents de ceux de leurs prédécesseurs, visant essentiellement à combattre les préjugés, à fournir des services sociaux et des prestations d'aide sociale, et à défendre les libertés d'expression et de mode de vie.
Paul Gottfried ne se contente pas d'analyser ces faits historiques. Il s'appuie sur eux pour montrer pourquoi il est important que l'État gestionnaire ait remplacé le libéralisme traditionnel : les nouveaux régimes d'ingénieurs sociaux, soutient-il, sont élitistes, et leur règle n'est consensuelle que dans le sens où elle n'est pas contestée par une opposition organisée généralisée. Dans tout le monde occidental, des populations de plus en plus déracinées acceptent sans réfléchir des contrôles centralisés en échange de divers avantages.
C'est dans leur effrayante passivité que Gottfried situe le dilemme des adversaires traditionalistes et populistes de l'État-providence. Comment les opposants aux élites administratives peuvent-ils montrer au public que ceux qui subviennent, même maladroitement, à leurs besoins matériels sont les ennemis de l'autonomie démocratique et de la prise de décision indépendante dans la vie familiale ? Si nous ne nous réveillons pas, prévient Gottfried, le débat politique pourrait bientôt être clos, malgré les grondements populistes sporadiques et idéologiquement confus en Europe et aux États-Unis.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)