Note :
Le livre « AD69 : Emperors, Army and Anarchy » relate cette année chaotique de l'histoire romaine, caractérisée par l'ascension et la chute de quatre empereurs. Il est bien documenté et donne un aperçu du rôle essentiel de l'armée dans le pouvoir politique à cette époque. Cependant, les lecteurs l'ont critiqué pour sa brièveté, son manque de fluidité narrative et ses digressions excessives qui détournent l'attention de l'histoire principale.
Avantages:⬤ Bien écrit et facile à suivre.
⬤ Descriptions détaillées des empereurs et de leurs échecs.
⬤ Bonne exploration de l'organisation et des tactiques de l'armée pendant la guerre civile.
⬤ Des annexes précieuses et des documents supplémentaires, notamment des cartes et des listes de légions.
⬤ Offre des perspectives nouvelles et des évaluations critiques des sources.
⬤ Le récit est très bref, de nombreuses pages étant consacrées aux annexes plutôt qu'à l'histoire principale.
⬤ Manque de fluidité et de cohérence dans la narration, sautant souvent d'un sujet à l'autre.
⬤ Un nombre excessif de notes de bas de page et de références croisées qui perturbent la lecture.
⬤ Les digressions et les opinions personnelles de l'auteur sont parfois hors de propos ou trop générales.
⬤ Certains lecteurs ont estimé que le contenu était mal présenté, bien qu'il soit intéressant.
(basé sur 16 avis de lecteurs)
Ad69: Emperors, Armies and Anarchy
Avec la mort de Néron de sa propre main, la dynastie Iulio-Claudienne, mal assortie et mal famée, prend fin de façon ignominieuse, et Rome est à prendre. C'était le 9 juin 68.
L'année suivante, communément appelée l'année des quatre empereurs, fut probablement l'une des pires de Rome. La mort de Néron soulève une question cruciale pour l'Empire. Comment un nouvel homme peut-il occuper le trône vacant de Rome et établir une nouvelle dynastie ? Cette situation ne s'était jamais présentée auparavant, car dans toutes les successions précédentes, le nouvel empereur avait un lien de parenté avec son prédécesseur, mais Néron, psychotique et paranoïaque, avait éliminé tout parent éligible.
Et comment un nouvel empereur pouvait-il assurer sa position légale et son autorité vis-à-vis du Sénat et de l'armée, ainsi que de ceux qui avaient un intérêt direct dans le système, la garde prétorienne ? Le résultat fut que des généraux ambitieux et sans scrupules de l'empire s'engagèrent dans une lutte de pouvoir sanglante pour décider qui avait le droit de porter la pourpre impériale.
Tacite, à sa manière acide, remarque que "l'un des secrets du pouvoir a été révélé : un empereur peut être créé en dehors de Rome". En effet, l'autorité impériale reposait en fin de compte sur le contrôle de l'armée.
Ainsi, pour conserver le pouvoir, un joueur dans le jeu des trônes devait obtenir un contrôle inébranlable sur les légions, qui étaient disséminées le long des frontières de l'empire. Bien entendu, cela signifiait que les soldats eux-mêmes pouvaient imposer leur propre choix. En effet, il s'est avéré que même si un empereur était reconnu à Rome, cela ne servait à rien face à l'opposition des armées dans les provinces frontalières.
Il fallut une année tumultueuse de guerre civile et la mort de trois candidats impériaux pour qu'un quatrième candidat puisse arriver en tête, y rester et établir une nouvelle dynastie. Nic Fields raconte les rebondissements et les événements militaires de cette courte mais sanglante période de l'histoire romaine. Nic Fields est un ancien Royal Marine devenu érudit classique et aujourd'hui historien militaire à plein temps.
Parmi ses nombreux ouvrages précédents, citons Roman Conquests : North Africa (2010) et The Spartan Way (2012), tous deux publiés par Pen & Sword.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)