Note :
Le livre « Hollywood's Subtle Racism » de Justin Gomer explore la manière dont les films des années 1970 à 1990 ont contribué à un discours racial « aveugle à la couleur » qui a sapé les acquis en matière de droits civiques. Il examine comment les films populaires ont présenté une perspective apparemment non raciste tout en facilitant en réalité l'érosion des acquis en matière de droits civiques.
Avantages:Le livre fournit des analyses perspicaces de films célèbres et de leur impact sur la pensée raciale. Il est bien documenté et offre une perspective critique sur le rôle d'Hollywood dans la formation des attitudes sociétales à l'égard de la race. L'écriture est accessible pour un ouvrage académique, ce qui le rend accessible à un public plus large.
Inconvénients:Les lecteurs peu habitués aux discussions sur la blancheur et le racisme peuvent trouver le contenu dérangeant. Certains peuvent le percevoir comme trop académique ou critique, ce qui pourrait aliéner ceux qui recherchent un récit plus direct.
(basé sur 1 avis de lecteurs)
White Balance: How Hollywood Shaped Colorblind Ideology and Undermined Civil Rights
L'idéologie raciale du colorblindness a une longue histoire. En 1963, Martin Luther King a déclaré : « Je fais le rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur le contenu de leur caractère ».
Cependant, dans les décennies qui ont suivi le mouvement des droits civiques, l'idéologie du colorblindness a coopté le langage de l'époque des droits civiques afin de réinventer la suprématie blanche, d'alimenter la montée du néolibéralisme et de démanteler les victoires juridiques du mouvement des droits civiques sans heurter la bienséance politique. Pourtant, la diffusion du colorblindness ne pouvait pas se faire uniquement par le biais de discours politiques, de journaux ou de livres.
La clé, selon Justin Gomer, c'est le cinéma - alors que le langage conscient de la race était expulsé du discours public, Hollywood a fourni le support visuel nécessaire pour mettre en scène un programme anti-droits civiques au cours des années 70, 80 et 90. Dans des superproductions comme Dirty Harry, Rocky et Dangerous Minds, les cinéastes ont capitalisé sur les luttes raciales, sociales et économiques volatiles des décennies qui ont suivi le mouvement des droits civiques, en renforçant une idéologie puissante et bipartisane qui serait utilisée contre les politiques tenant compte de la race, la mémoire des luttes pour la liberté des Noirs et les aspects fondamentaux de l'État libéral lui-même.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)