Note :
Le livre « Beyond the Black Caiman » est très apprécié pour sa critique perspicace du tournant ontologique de l'anthropologie et sa tentative ambitieuse d'aborder l'impact de l'anthropologie sur les communautés indigènes. Toutefois, certains lecteurs estiment qu'il manque parfois de profondeur dans ses critiques et qu'il souffre de fioritures trop littéraires. Il est considéré comme un ouvrage académique important qui aborde des questions clés de l'anthropologie, mais il présente des points de vue traditionnellement centrés sur les hommes.
Avantages:⬤ Une critique excellente et opportune de l'anthropologie.
⬤ Monographie intelligente et stimulante.
⬤ Discussions importantes sur le contact avec les indigènes et l'impact de l'anthropologie.
⬤ Puissante accumulation d'idées dans les différents chapitres.
⬤ Qualité du travail de terrain et de la narration.
⬤ Très appréciée par de nombreux évaluateurs.
⬤ Excède parfois les bornes en ne s'engageant pas profondément dans les arguments critiqués.
⬤ Parfois trop littéraire, à la limite du « pornographique ».
⬤ Affiche des perspectives démodées et masculinistes.
⬤ Certains pensent qu'il pourrait être plus abordable.
(basé sur 7 avis de lecteurs)
Behold the Black Caiman: A Chronicle of Ayoreo Life
En 2004, l'un des derniers groupes de nomades volontairement isolés au monde a laissé derrière lui sa vie ancestrale dans les forêts d'épineux en voie de disparition du nord du Paraguay, fuyant les bulldozers des éleveurs.
Behold the Black Caiman est la chronique intime de Lucas Bessire sur le voyage de ce petit groupe d'Ayoreo, le nouveau monde terrifiant auquel ils sont confrontés et les vies précaires qu'ils s'efforcent de reconstruire avec en toile de fond des missionnaires collecteurs d'âmes, des ONG humanitaires, des politiques économiques libérales tardives et le taux de déforestation le plus élevé au monde. S'appuyant sur dix années de travail sur le terrain, Bessire met en évidence le décalage frappant entre les conditions de vie désespérées des Ayoreo hors de la forêt et les efforts mondiaux bien financés pour préserver les Ayoreo qui y vivent encore.
En montrant comment ce décalage se répercute dans les corps et les esprits des Ayoreo, son récit réflexif s'attaque aux conséquences dévastatrices de l'obsession permanente de notre société pour le primitif et soulève d'importantes questions sur la capacité de l'anthropologie à favoriser ou à entraver les luttes des peuples indigènes pour leur souveraineté. Le résultat est une mise à jour opportune des ethnographies littéraires classiques de l'Amérique du Sud, une critique soutenue du soi-disant tournant ontologique - l'une des tendances les plus chaudes de l'anthropologie - et, surtout, un appel urgent aux chercheurs et aux activistes pour qu'ils repensent leurs notions de différence.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)