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Virgin Capital: Race, Gender, and Financialization in the Us Virgin Islands
Virgin Capital examine l'impact culturel et l'importance historique de la Commission de développement économique (EDC) dans les îles Vierges américaines.
Programme d'exonération fiscale, l'EDC encourage les sociétés de services financiers à s'installer dans ces îles appartenant à des Américains en échange d'une exonération de 90 % de l'impôt sur le revenu, et à stimuler l'économie en embauchant des travailleurs locaux et en faisant des dons à des œuvres de bienfaisance locales. Grâce à ce programme, la plus grande et la plus pauvre de ces îles, Sainte-Croix, a accueilli principalement des sociétés financières américaines et leurs dirigeants blancs, ce qui a ravivé les inquiétudes concernant les coûts du capitalisme racial et la crainte d'un retour à l'ordre racial et sexiste qui régnait sur les îles pendant l'esclavage.
S'appuyant sur un travail de terrain mené pendant les années de prospérité qui ont précédé la crise financière de 2008-2009, Virgin Capital apporte un éclairage ethnographique sur les relations persistantes de colonialité à l'œuvre dans l'industrie moderne par excellence des services financiers et des régimes de développement néolibéraux, avec leur ancrage dans les hiérarchies de race, de genre, de classe et de positionnement géopolitique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)