Value, Beauty, and Nature: The Philosophy of Organism and the Metaphysical Foundations of Environmental Ethics
Une grande partie de l'éthique environnementale est née de la conviction que la crise écologique ne peut être véritablement résolue qu'en surmontant une vision pernicieuse du monde qui limite toute valeur intrinsèque aux êtres humains. Revenant à cette impulsion originelle, Value, Beauty, and Nature soutient que, pour faire progresser l'éthique environnementale, les philosophes doivent s'engager explicitement dans une métaphysique de l'environnement.
S'appuyant sur une vision organiciste du monde, Brian G. Henning montre qu'il est possible de progresser dans les débats clés de la philosophie de l'environnement, notamment ceux concernant la nature de la valeur intrinsèque, l'anthropocentrisme, la hiérarchie, la signification morale de la beauté, la nature de l'individualité, la téléologie et le sophisme naturaliste, ainsi que la reconstruction de la vision du monde.
Une ontologie événementielle faillibiliste et naturaliste à la Whitehead permet de retrouver une pensée métaphysique systématique et spéculative sans qu'il y ait de mouvement revanchard vers une philosophia perennis nécessaire. Ainsi, contrairement aux affirmations des pragmatistes de l'environnement, Value, Beauty, and Nature démontre que l'éthique de l'environnement bénéficierait grandement d'un fondement métaphysique adéquat et que, parmi les systèmes métaphysiques candidats, la philosophie de l'organisme d'Alfred North Whitehead est la plus adéquate.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)