Unspeakable Violence: Remapping U.S. and Mexican National Imaginaries
Unspeakable Violence traite de la violence épistémique et physique infligée à des sujets racialisés et sexués dans les zones frontalières entre les États-Unis et le Mexique, du milieu du XIXe siècle au début du XXe siècle. Soutenant que cette violence était fondamentale pour les nationalismes américain, mexicain et chicana/o, Nicole M.
Guidotti-Hernandez examine le lynchage d'une femme mexicaine en Californie en 1851, le massacre indien de Camp Grant en 1871, le racisme évident dans le travail de l'anthropologue Jovita Gonzalez et la tentative de génocide, entre 1876 et 1907, des Indiens Yaqui dans les zones frontalières de l'Arizona et de la Sonora. Guidotti-Hernandez montre que ces événements ont été racontés et racontés à nouveau de manière à produire des versions particulières de la nation et à effacer d'autres questions.
Passant au crible les récits de victimisation et de résistance, ainsi que les récits de célébration du mestizaje et de l'hybridité dans les études sur les Chicana/o, les Latina/o et les zones frontalières, elle soutient qu'en ne reconnaissant pas la violence raciale perpétrée par les Mexicains, les Chicanas/os et les peuples indigènes, ainsi que par les Anglo-Saxons, les récits de mestizaje et de résistance privilégient par inadvertance certains corps bruns par rapport à d'autres. Unspeakable Violence appelle à une nouvelle approche féministe transnationale de la violence, du genre, de la sexualité, de la race et de la citoyenneté dans les zones frontalières.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)