Note :
Le livre est bien accueilli pour son contenu informatif et perspicace sur l'expérience des Iyawo, offrant des perspectives et une compréhension sociologique. Cependant, certains lecteurs le trouvent difficile et complexe, ce qui peut nécessiter une compréhension ou une expérience plus approfondie du sujet.
Avantages:Le livre est très instructif, il offre une excellente vue d'ensemble du processus Iyawo, des différentes perspectives et un glossaire. De nombreux lecteurs apprécient ses perspectives sociologiques et les multiples points de vue présentés à travers les entretiens. Il est également recommandé aux nouveaux venus dans la religion et est considéré comme une bonne lecture lors des cérémonies personnelles.
Inconvénients:Certains lecteurs trouvent que le livre est difficile à comprendre et qu'il nécessite un niveau élevé de compréhension et de connaissances de base. Il est fait mention de statistiques excessives avec des informations insuffisantes, ce qui peut ne pas répondre aux attentes de tous les lecteurs.
(basé sur 15 avis de lecteurs)
A Year in White: Cultural Newcomers to Lukumi and Santera in the United States
Dans la tradition religieuse afro-cubaine Lukumi - plus connue aux États-Unis sous le nom de Santer a - les candidats à la prêtrise subissent une période d'initiation extraordinaire de cinquante-trois semaines. Pendant cette période, ces novices - appelés iyawo - subissent une série d'interdictions, dont la plus notable est le port exclusif de vêtements blancs. Dans A Year in White, la sociologue C. Lynn Carr, qui a elle-même subi cette initiation, ouvre une fenêtre sur cette remarquable transformation religieuse d'une année.
Dans son enquête intime sur l'"année en blanc", Carr s'appuie sur cinquante-deux entretiens approfondis avec d'autres participants, une enquête en ligne auprès de près de deux cents autres personnes et près d'une décennie de travail ethnographique sur le terrain, recueillant des récits qui nous permettent de voir comment les nouveaux arrivants culturels et les autochtones pensaient, ressentaient et agissaient en ce qui concerne leur initiation. Elle montre comment, au cours de l'année iyawo, le rituel transforme lentement l'identité de l'initié. Pendant les trois premiers mois, par exemple, l'iyawo ne peut pas utiliser de miroir, même pour se raser, et doit prendre tous ses repas assis sur une natte à même le sol, en n'utilisant qu'une cuillère et sa propre vaisselle. Pendant toute l'année, l'iyawo perd son nom et sa famille et ses amis l'appellent simplement "iyawo".
Carr montre également que ce rituel religieux d'une année, qui se déroule alors même que l'iyawo vaque à ses occupations quotidiennes, offre un nouvel éclairage sur la religion en général, suggérant que le sacré n'est pas séparable du profane et que la religion partage en fait une relation dynamique permanente avec les réalités de la vie de tous les jours. L'expression religieuse a lieu à la maison, dans la rue, au travail et à l'école.
En offrant un aperçu non seulement du Santer a, mais aussi de la religion en général, A Year in White apporte une contribution importante à notre compréhension des paysages religieux complexes et dynamiques dans les sociétés multiculturelles et pluralistes et de la manière dont ils habitent notre vie quotidienne.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)