A Threshold We Carry
J'ai dit ton nom mais je voulais dire.
Comment la neige devient.
La dérive vers le bas.
De la lumière, flocon.
Après les flocons, sur la terre.
Ils t'ont enterré dans.
« I Said Your Name ».
La dérive de la lumière dans cette émouvante élégie est emblématique de l'attention dynamique portée aux détails et aux métaphores dans l'ensemble de l'œuvre de Nick Trelstad, A Threshold We Carry (Un seuil que nous portons). Dans des poèmes remplis d'images des forêts du Nord, des ours et des cerfs sortent de la nature, ne serait-ce que brièvement, pour s'approcher de la tumeur de lumière d'une ville (« Bear ») et retournent à une frontière que seuls les animaux sauvages peuvent franchir (« Doe »). Nous avons la chance qu'il la partage avec nous. Il s'agit d'un recueil accompli dans lequel même une orange, avec une clarté digne d'un haïku, prend part à une existence plus large :
Dans la coupe de fruits.
Sur la table, une orange.
Fait tout.
« Le Wendigo moderne ».
-John Minczeski.
Les étonnants poèmes de Nick Trelstad, qui témoignent de la tranquillité et de la découverte, sont nés dans la solitude et une obscurité bienveillante, et regorgent des esprits de Bly et de Wright. Ce livre nous amène à la lisière d'une nature sauvage et nous invite à y pénétrer. A Threshold We Carry est un premier ouvrage impressionnant.
-Ryan Vine.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)