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A Protocol for Touch
Constance Merritt est une poète qui défie les catégories, qui oppose à la "tyrannie des noms" une poésie qui établit ses propres conditions de rencontre, ses "protocoles de contact" - à la fois tendre et austère, formelle et intime. C'est une voix aux multiples musiques, suffisamment riche, nuancée et variée pour exprimer, maintenir l'équilibre et arracher du sens aux puissants courants croisés dans lesquels le cœur est déchiré. J'ai rarement vu une intelligence à la hauteur d'un tel degré d'intensité, ou une maîtrise de la forme à la hauteur des occasions contradictoires de la passion. La gamme prosodique de Merritt est prodigieuse - elle se déplace dans les formes poétiques aussi naturellement qu'un corps se déplace dans sa peau, même si ses lignes sonnent avec l'autorité cadencée d'une oreille douée et éduquée. Ici, dans ses mots, la basse de sol iambique est dans son mode d'interrogation vitale : "Le chant insistant du cœur : comment vivre ? /Comment vivre ? Comment vivre ? "Cette poésie ne répond à aucune nécessité moindre que celle de poser cette question" - Eleanor Wilner.
Entre nous, comme nous nous débattons avec les mots.
Nous nous efforçons d'arracher une bénédiction au silence.
La délivrance de la violence, de sa peur, de son attrait.
La tyrannie des noms : nuit, jour,.
Sable et albâtre, silex et schiste.
L'acier et la dentelle. Qui parmi nous peut se permettre.
de parler la langue - n'importe quelle langue - correctement ?
Comme s'il ne suffisait pas de porter un seul cœur.
Éternellement divisé dans ses chambres ?
Nous sommes assez proches pour nous toucher. Nous le faisons.
Pas toucher. Entre nous brûle une épée de feu.
Un tourniquet rouillé scintillant au soleil.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)