Note :
Le livre de David Rieff « Un lit pour la nuit » propose un examen critique des efforts humanitaires modernes et de leurs lacunes, en se concentrant particulièrement sur les compromis faits par les principales ONG. Bien que salué pour avoir soulevé des questions importantes sur l'humanitaire et ses opérations, le livre a reçu des critiques mitigées concernant le style et la clarté de l'écriture de Rieff.
Avantages:⬤ Analyse crédible et bien documentée des organisations humanitaires.
⬤ Pose des questions importantes sur l'efficacité et la neutralité des ONG.
⬤ Fournit une perspective interne sur les efforts humanitaires, en faisant la distinction entre l'humanitarisme et les droits de l'homme.
⬤ Une perspective stimulante et stimulante qui encourage la réflexion sur l'intervention humanitaire.
⬤ Utile et facile à lire pour ceux qui ne connaissent pas le sujet.
⬤ Le style d'écriture peut être alambiqué et difficile à suivre.
⬤ Certains lecteurs le trouvent répétitif et dépourvu d'idées nouvelles.
⬤ Les critiques de Rieff peuvent être perçues comme trop émotionnelles ou désorganisées.
⬤ Il manque de solutions claires ou de propositions politiques.
⬤ Certaines critiques mentionnent qu'il peut être ennuyeux ou qu'il endort les lecteurs.
(basé sur 20 avis de lecteurs)
A Bed for the Night: Humanitarianism in Crisis
Opportun et controversé, Un lit pour la nuit révèle que les organisations humanitaires sont souvent trahies et mal utilisées, et qu'elles ont de plus en plus perdu de vue leur raison d'être. S'appuyant sur des reportages de première main dans les zones de guerre du monde entier, David Rieff nous montre ce que font les travailleurs humanitaires sur le terrain et le fossé qui se creuse entre leurs nobles ambitions et leurs capacités réelles à soulager la souffrance.
Il décrit comment de nombreuses organisations humanitaires ont abandonné leur principe fondateur de neutralité, qui leur permettait d'avoir accès aux victimes, pour encourager la communauté internationale à agir afin de mettre un terme aux guerres civiles et aux nettoyages ethniques. En appelant à l'intervention, les organisations humanitaires risquent d'être perçues comme prenant parti dans un conflit et de compromettre ainsi leur accès aux victimes.
En outre, en allant trop loin, le mouvement humanitaire s'est laissé détourner par les grandes puissances. Rieff conclut que si les organisations humanitaires veulent faire ce qu'elles font le mieux - soulager la souffrance - elles doivent retrouver leur indépendance.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)