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A Very Canadian Coup: The Rise and Demise of Prime Minister MacKenzie Bowell, 1894-1896
Un regard neuf sur la question des écoles du Manitoba et sur le coup d'État conservateur qui a renversé le cinquième premier ministre du Canada.
Lorsque Mackenzie Bowell devient le cinquième premier ministre du Canada en décembre 1894, tout le monde - y compris Bowell - s'attend à ce que son travail se limite à maintenir les roues du wagon conservateur jusqu'à l'élection du printemps.
En janvier 1895, les plans d'une présidence tranquille sont anéantis lorsque les tribunaux décident que le gouvernement du Manitoba a violé les droits constitutionnels des catholiques romains en abolissant le système provincial d'écoles séparées en 1890. Les catholiques du Québec demandent à Bowell de forcer le Manitoba à rétablir les écoles, tandis que les protestants de l'Ontario l'avertissent de ne pas intervenir.
Acculé, Bowell tente à trois reprises de négocier un compromis avec le Manitoba au cours de l'année 1895, mais en vain. En janvier 1896, sept des ministres du cabinet de Bowell en ont assez. Convaincus que Bowell a terni l'image de marque des conservateurs, les membres du cabinet l'obligent à démissionner et à céder la place à un nouveau chef qui, selon eux, pourrait redorer le blason du parti à temps pour les prochaines élections, le vieux cheval de bataille de Cumberland lui-même, Sir Charles Tupper.
En fin de compte, le coup d'État n'a pas d'importance. Tupper et ses conspirateurs plaident leur cause au Parlement et sur le terrain, mais rien ne peut empêcher Wilfrid Laurier et ses libéraux de prendre le pouvoir lors des élections de juin 1896.
Un coup d'État très canadien apporte de nouvelles sources et de nouvelles perspectives sur la vie et l'époque du cinquième - et du moins bien compris - Premier ministre du Canada et de son sixième ministère.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)