Note :
Le livre explore l'intersection du postmodernisme et du néolibéralisme, en proposant une histoire culturelle qui examine divers éléments, de la politique à la musique. Alors que certains trouvent les idées de l'auteur intéressantes et bien documentées, d'autres critiquent le livre pour son langage dense, son manque de clarté et son apparente suffisance.
Avantages:Bien documenté, avec des anecdotes intéressantes, un style d'écriture attrayant pour certains lecteurs, une exploration accessible de l'histoire culturelle et une prémisse convaincante liant le postmodernisme et le néolibéralisme.
Inconvénients:Écriture dense et érudite susceptible d'aliéner les lecteurs moyens, arguments répétitifs et contradictoires, perçue comme une longue polémique plutôt que comme une analyse objective, et tendance à mélanger des concepts sans structure claire.
(basé sur 11 avis de lecteurs)
Everything, All the Time, Everywhere: How We Became Postmodern
Une nouvelle histoire radicale d'une idée dangereuse.
La post-modernité est la destruction créatrice qui a brisé notre époque en fragments. Elle a dynamité le modernisme qui avait dominé le monde occidental pendant la majeure partie du XXe siècle. Le post-modernisme représentait tout ce que le modernisme rejetait : l'amusement, l'exubérance, l'irresponsabilité. Mais sous sa surface brillante, le post-modernisme avait un sale secret : il était la feuille de vigne d'un nouveau type de capitalisme rapace. C'était aussi le terrain de prédilection de la "post-vérité", par laquelle les valeurs occidentales ont été bouleversées.
Mais d'où viennent ces idées et quel est leur impact sur le monde ? Dans sa brillante histoire d'une idée dangereuse, Stuart Jeffries raconte une histoire qui commence au début des années 1970 et se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
Il raconte cette histoire à travers une galerie émeutière qui comprend David Bowie, l'Ipod, Frederic Jameson, la démolition de Pruit-Igoe, Madonna, le post-fordisme, le "lapin" de Jeff Koon, Deleuze et Guattari, le choc Nixon, The Bowery series, Judith Butler, Las Vegas, Margaret Thatcher, Grand Master Flash, I Love Dick, la RAND Corporation, les Sex Pistols, Princesse Diana, le musée d'Orsay, Grand Theft Auto, Perry Anderson, Netflix, 9/11.
Aujourd'hui, nous sommes à peine capables de concevoir la politique comme une activité commune parce que nous avons pris l'habitude d'être des consommateurs plutôt que des citoyens. Les hommes politiques nous traitent comme des consommateurs qu'ils doivent satisfaire. Pouvons-nous faire autrement que de souffrir du remords de l'acheteur ?
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)