Note :
The White Possessive de Moreton-Robinson est un examen critique de la race, du pouvoir et du colonialisme, particulièrement axé sur les expériences indigènes dans les nations coloniales. L'ouvrage analyse le concept de « possession blanche » et critique la manière dont les actions structurelles et individuelles perpétuent le colonialisme. Il s'appuie sur des recherches approfondies et des études de cas pour discuter de l'identité, des représentations culturelles et de l'impact actuel des héritages coloniaux.
Avantages:⬤ Une lecture essentielle pour comprendre la dynamique de la race et du pouvoir colonial.
⬤ Des preuves empiriques et des cadres théoriques solides étayent les arguments.
⬤ Le concept original de « possessivité blanche » est efficace pour modifier les discussions sur la race et les droits des indigènes.
⬤ L'ouvrage s'inscrit dans le cadre d'études indigènes critiques et offre de nouvelles perspectives sur le colonialisme en Australie et dans les Amériques.
⬤ Une narration et une analyse convaincantes qui trouvent un écho dans les discussions contemporaines sur le racisme.
⬤ Certains essais peuvent sembler répétitifs, ce qui risque de lasser le lecteur.
⬤ L'utilisation des théories de Foucault, en particulier le biopouvoir, peut dérouter certains lecteurs.
⬤ L'explication limitée de l'histoire de l'Australie pourrait rendre difficile le suivi des arguments pour ceux qui ne sont pas familiers avec le contexte.
⬤ L'analyse est principalement structurelle, laissant place à la confusion quant aux implications individuelles du colonialisme de peuplement.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
The White Possessive: Property, Power, and Indigenous Sovereignty
The White Possessive explore les liens entre la race, la souveraineté et la possession à travers les thèmes de la propriété : posséder une propriété, être une propriété et devenir sans propriété. En se concentrant sur le contexte aborigène australien, Aileen Moreton-Robinson remet en question la théorie raciale actuelle dans le premier monde et son souci de mettre l'accent sur l'esclavage et la migration. Selon elle, la nation est socialement et culturellement construite comme une possession blanche.
Moreton-Robinson révèle comment les valeurs fondamentales de l'identité nationale australienne continuent d'avoir leurs racines dans la britannicité et la colonisation, construites sur le désaveu de la souveraineté indigène. La littérature des études sur la blancheur est au cœur du raisonnement de Moreton-Robinson, et elle montre comment la noirceur fonctionne comme un outil épistémologique blanc qui soutient la production sociale de la blancheur - en déplaçant les souverainetés indigènes et en les rendant invisibles dans un discours sur les droits civiques, éludant ainsi les questions épineuses du colonialisme de peuplement.
Tout au long de cet examen critique, Moreton-Robinson propose un nouveau programme audacieux pour les études indigènes critiques, qui implique une analyse plus approfondie de la manière dont les prérogatives de la possession blanche fonctionnent dans le rôle des disciplines.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)