Terminal Park: Poems
Le troisième recueil de poèmes de Richard Wakefield, Terminal Park, témoigne avec sincérité et souvent avec un humour ironique d'un large éventail d'expériences humaines. Ses portraits de la vie dans l'État rural de Washington sont particulièrement convaincants, d'une manière qui évoque le meilleur de Frost sans sacrifier la voix distinctive de Wakefield. Vitrine des formes données et non données, Terminal Park est l'œuvre d'un maître artisan, livrée avec esprit, empathie et grâce.
ÉLOGE DE TERMINAL PARK
Terminal Park de Richard Wakefield est le triomphe d'un maître de la poésie formelle avec une pointe de zen. Tour à tour nostalgique, ironique et joyeux, Wakefield aborde un large éventail de sujets sans colère ni rhétorique. Mes préférés étaient les nombreux poèmes élégiaques sur les paysages, qui m'ont rappelé certains des meilleurs poèmes de Robert Frost.
-A. M. Juster, auteur de Merveille et colère.
Ce nouveau volume révèle un poète dont la maîtrise de la forme étonnera les lecteurs. Richard Wakefield vit profondément dans son monde, passé et présent, touchant et ressentant tout ce qui l'entoure, attentif à chaque texture, "le grain du bois, le grain du sable". Il scrute la mémoire, reprenant possession des moments lumineux et parfois étranges de son passé. Un poème est, bien sûr, un système de sons liés, et l'oreille de Wakefield ne manque jamais l'occasion d'un écho de liaison. En fait, j'adore les rimes internes et externes ici, faites sans éclat, avec une sorte de décorum sacré. Les saisons traversent ces poèmes, au sens propre comme au sens figuré, mais le poète affirme avec raison qu'"un vieil homme à la fenêtre de sa cuisine voit / à la lumière de l'hiver". Et c'est la clarté de la lumière hivernale qui fait scintiller ces poèmes. Je reviendrai aux pages de Terminal Park pour me délecter de leur sagesse et de leurs notes de grâce.
-Jay Parini, auteur de New and Collected Poems : 1975-2015.
Terminal Park s'étend sur un large spectre et plonge en profondeur. Les premières lignes du livre, où un sujet sombre est véhiculé par des vers doux, en disent long sur ce qui va suivre : "'Terminal Park' lit le panneau recouvert de vigne / où les junkies et les ivrognes atteignent la fin de la ligne." La maîtrise du poète est évidente partout, qu'il s'agisse de vignettes rurales désolées ou de moments de l'histoire biblique, littéraire ou personnelle rendus avec vivacité. Bien que de nombreux poèmes semblent hantés par l'entropie, la décrépitude, la souffrance et la perte - "The Work of Darkness" -, ils sont teintés de stoïcisme et d'humour. Magnifiquement organisé et reflétant la sagesse durement acquise au cours d'une vie, le recueil dans son ensemble n'est pas simplement agréable. Il est exaltant.
-Bruce Bennett, auteur de Just Another Day in Just Our Town.
A PROPOS DE L'AUTEUR :
Richard Wakefield a obtenu un doctorat en littérature américaine à l'université de Washington et enseigne les sciences humaines depuis quarante-deux ans, dont trente-cinq au Tacoma Community College. Pendant plus de vingt-cinq ans, il a publié des critiques de poésie, de fiction et de biographies littéraires pour le Seattle Times. Son premier livre, Robert Frost and the Opposing Lights of the Hour (Peter Lang Publishing), est une étude de la poésie de Frost dans le contexte de sa vie et de son époque. Son premier recueil de poèmes, East of Early Winters (University of Evansville Press), a remporté le prix Richard Wilbur. Son deuxième recueil, A Vertical Mile (Able Muse Press), a été sélectionné pour le Poet's Prize. Son poème "Petrarch" a remporté le Howard Nemerov Sonnet Award. Lui et sa femme, Catherine, sont mariés depuis quarante-huit ans et ont deux filles, deux gendres et deux petits-enfants.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)