Note :
Le livre « Slow Days, Fast Company » d'Eve Babitz reçoit des critiques mitigées. Si de nombreux lecteurs apprécient l'écriture intelligente de Babitz, ses images vivantes et son point de vue unique sur la vie à Los Angeles dans les années 1960 et 1970, certains trouvent que le développement général des personnages et les dialogues laissent à désirer, ce qui donne un sentiment de monotonie dans ses histoires. L'humour et la satire sont loués, mais certains critiquent la banalité de certains incidents et personnages autres que la principale, Eve.
Avantages:Les lecteurs font l'éloge de ce livre pour son écriture brillante et pleine d'esprit, sa narration captivante et ses riches observations culturelles sur Los Angeles. La voix unique de Babitz et sa capacité à créer des images vivantes sont mises en avant. Nombreux sont ceux qui trouvent sa satire rafraîchissante et agréable, appréciant son humour plein d'autodérision. Plusieurs critiques notent que le livre est agréable à lire tant pour les Angéléniens que pour ceux qui s'intéressent à l'époque.
Inconvénients:Les critiques notent que les autres personnages manquent de profondeur et de développement, ce qui les fait paraître plats par rapport à Eve. Certains estiment que le récit devient parfois banal et qu'il manque de dialogues vivants et d'interactions humaines. Certaines histoires du livre semblent répétitives après que l'intrigue initiale se soit dissipée, ce qui entraîne un certain ennui chez certains lecteurs.
(basé sur 49 avis de lecteurs)
Slow Days, Fast Company: The World, the Flesh, and L.A.
Personne n'a brûlé plus fort qu'Eve Babitz. Possédant une peau qui irradiait « son propre type de lois morales », des dents spectaculaires et une silhouette légendaire, elle séduisit apparemment tout le monde à Los Angeles pendant une longue période des années 1960 et 1970.
Un homme est resté insaisissable, cependant, et Babitz a fait ce qu'elle faisait le mieux : elle lui a écrit un livre. Slow Days, Fast Company est une évocation pleine et entière d'une Californie du Sud révolue qui dépasse de loin son postulat de départ. En dix sketches baignés de soleil et balayés par le vent de Santa Ana, Babitz recrée un Los Angeles de stars de cinéma désemparées par leur succès, de mondains qui se droguent pendant trois jours et se terrent au Château Marmont, d'acteurs de soap-opera inquiets à l'idée que le scénario du lendemain les tuera, de femmes fatales italiennes encore plus fatales que Babitz.
Elle quitte même LA de temps en temps, passant un après-midi chez des banlieusards impeccables du comté d'Orange, une journée parmi les vendangeurs de la Central Valley, un week-end à Palm Springs où ses rêves de romance s'évanouissent et où son seul réconfort est Virginia Woolf. En fin de compte, peu importe que Babitz trouve l'homme de sa vie, elle nous séduit.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)