Note :
Le livre fournit un compte rendu détaillé de l'utilisation historique des drogues dans la guerre, explorant la façon dont diverses substances ont influencé les performances et les expériences des soldats. Il est décrit comme une lecture révélatrice qui mêle la recherche scientifique et le contexte historique, ce qui le rend accessible et instructif. Si certains lecteurs ont relevé des problèmes de qualité d'écriture et de traduction, beaucoup ont trouvé le contenu convaincant et perspicace, mettant en lumière la relation complexe entre les drogues et l'histoire militaire.
Avantages:⬤ Un récit captivant qui ressemble à une histoire fictive
⬤ bien documenté et informatif
⬤ met en lumière le rôle des drogues dans la guerre
⬤ encourage une nouvelle perspective sur la guerre et l'abus de drogues
⬤ combine l'histoire et l'analyse culturelle
⬤ qualité du page-turner
⬤ couverture détaillée d'un sujet peu couvert.
⬤ Qualité de l'écriture et problèmes de traduction (en particulier dans la préface)
⬤ certaines sections sont décrites comme étant moins intéressantes
⬤ les premiers chapitres peuvent ne pas refléter la qualité des parties ultérieures.
(basé sur 16 avis de lecteurs)
Shooting Up: A Short History of Drugs and War
Shooting Up : A Short History of Drugs and War examine comment les substances intoxicantes ont été mises au service des États, des empires et de leurs armées tout au long de l'histoire. Depuis le début des combats organisés, les forces armées ont prescrit des drogues à leurs membres dans deux buts généraux : améliorer les performances pendant le combat et contrer le traumatisme lié au fait d'avoir tué ou d'avoir été témoin d'actes de violence une fois le combat terminé.
Les stimulants (par exemple l'alcool, la cocaïne et les amphétamines) ont été utilisés pour créer temporairement de meilleurs soldats en améliorant l'endurance, en surmontant l'insomnie, en éliminant la fatigue et en augmentant l'esprit de combat. Les "downers" (alcool, opiacés, morphine, héroïne, marijuana, barbituriques) ont également permis de lutter contre le plus grand ennemi du soldat, à savoir les nerfs fragilisés. L'étude de Kamienski se concentre sur les médicaments "prescrits" par les autorités militaires, mais documente également la consommation non autorisée largement répandue par les soldats eux-mêmes.
Les combattants ont toujours été traités à l'aide de diverses drogues et d'alcool, principalement pour... L'usage récréatif et la récompense pour avoir supporté la tension constante de la préparation au combat.
Bien qu'elle ne soit pas officiellement approuvée, cette "automédication" a souvent été discrètement tolérée par les commandants dans la mesure où elle n'affectait pas l'efficacité au combat. Cet ouvrage couvre l'histoire du combat, depuis l'utilisation de l'opium, de la coca et des champignons dans les guerres pré-modernes jusqu'aux efforts des armées modernes, en particulier pendant la guerre froide, pour concevoir des armes psychochimiques offensives qui peuvent être utilisées pour neutraliser l'ennemi plutôt que pour le tuer.
En cours de route, Kamienski fournit des informations fascinantes sur l'adoption du haschisch par les Européens lors de l'invasion de l'Égypte par Napoléon, sur l'utilisation de l'opium pendant la guerre de Sécession, sur les amphétamines dans le Troisième Reich et sur l'utilisation des stupéfiants pour contrôler les enfants soldats dans les milices rebelles de l'Afrique contemporaine.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)