Lordship and Locality in the Long Twelfth Century
Une nouvelle perspective sur la seigneurie en Angleterre entre la conquête normande et la Grande Charte.
La seigneurie multiple - c'est-à-dire le fait de détenir des terres ou de prêter allégeance à plus d'un seigneur simultanément - a longtemps été considérée, dans le cadre du modèle "féodal" de l'Europe occidentale, comme une aberration potentiellement dangereuse et comme un signe de déclin de la structure de la seigneurie. En analysant les seigneurs mineurs du Leicestershire, du Derbyshire et du Staffordshire au cours du long douzième siècle, cette étude démontre, à l'inverse, que la seigneurie multiple était au moins aussi courante que la seigneurie unique à cette époque et considérée comme une pratique normale, et explore la manière dont ces seigneurs mineurs ont utilisé la flexibilité des structures seigneuriales pour construire des centres d'autorité localisés dans le paysage et devenir des acteurs importants à part entière.
La seigneurie n'était d'ailleurs qu'une des nombreuses forces que les seigneurs mineurs devaient affronter. La société régionale de cette période était profondément façonnée par les liens superposés de la seigneurie, de la parenté et de la localité, chacun d'entre eux pouvant avoir un impact fondamental sur les relations et le comportement. Ces questions sont étudiées dans et à travers les honneurs seigneuriaux, autour des maisons religieuses et des zones urbaines, ainsi que dans une étude de cas approfondie de l'abbaye de Burton-upon-Trent. Ce livre replace ainsi la seigneurie dans un contexte plus large de pouvoir et d'influence.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)