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Remember Greece
L'été a brillé tardivement sur l'Europe occidentale en 1939, mais en Icarie, le soleil avait fait son travail dès la quatrième semaine d'août : les figues éclataient, les raisins étaient lourds sous leur floraison, et les chemins sur les collines poudraient sous les pieds. La terre, saturée par les longs mois de chaleur, renvoyait la lumière du soleil lorsque nous traversions le ravin et longions les murs - nous étions heureux d'atteindre le village après notre marche matinale et de nous asseoir devant le petit café6.
Le propriétaire, un homme grand et voûté, aux cheveux noirs et rêches, à la moustache épaisse et à la peau brune, fine et coriace, du paysan grec, a apporté des chaises pour nous et les a placées au milieu de la rue - une chaise pour s'asseoir, une autre pour se reposer les pieds. Qu'est-ce que vous allez prendre ? Qu'est-ce que vous avez ? Ouzo, vin Ouzo, nous n'avons pas de vin, nous avons du bon vin. Du vin, alors trois verres, s'il vous plaît.
Un garçon s'était endormi sur un banc juste à l'intérieur de la petite caverne du café. Il se réveilla précipitamment, enfila un tablier et sortit avec une chope de vin en fer bleu et des verres.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)