Note :
Les critiques décrivent le livre de Sakuntala Narasimhan comme une analyse puissante et bien documentée de la pratique de l'incinération des veuves (sati) en Inde, mettant l'accent sur ses implications historiques et contemporaines. Si l'ouvrage est remarqué pour sa forte perspective féministe et sa position critique à l'égard de l'activisme pro-sati, certains critiques dénoncent le sarcasme, les préjugés potentiels, les problèmes de vocabulaire et le titre trompeur.
Avantages:Recherches approfondies, analyse historique solide, point de vue féministe, critique culturelle pertinente, facile à lire, important pour les questions relatives aux femmes.
Inconvénients:Le sarcasme incessant peut nuire à la crédibilité de l'ouvrage, titre trompeur, quelques problèmes de vocabulaire et de translittération, perspective potentiellement biaisée.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Sati - Widow Burning in India
Le journaliste de Bombay Narasimhan propose ici une étude troublante et soigneusement documentée de ce rituel indien par lequel les veuves s'immolent sur les bûchers de leurs défunts maris pour leur propre gloire et celle de leur famille. Selon l'auteur, les écritures hindi, qui ont évolué entre le deuxième millénaire avant J.-C.
et le deuxième millénaire après J.-C., suggèrent ou sanctionnent parfois le sati, mais cette approbation est équivoque. Elle montre en outre que, tout au long de l'histoire de l'Inde, les rituels de sati doivent être considérés comme faisant partie d'un ensemble plus large d'attitudes sociales qui dénigrent les femmes ; la vie d'une veuve est particulièrement misérable et, aujourd'hui encore, les veuves sont régulièrement exclues de diverses fonctions et festivités religieuses.
Bien que la sati ait été officiellement interdite en 1829, le rite persiste : le livre rappelle l'auto-immolation en 1987 de Roop Kanwar, 18 ans, en présence d'une foule de 4 000 personnes, un acte qui a suscité un sentiment pro- et anti-sati dans tout le pays. Narasimhan montre comment la combinaison d'un certain nombre de facteurs - manque d'éducation, contraintes religieuses et économiques et chauvinisme masculin - permet d'expliquer comment une culture ancrée dans les principes de la compassion et de la non-violence peut encourager l'immolation de ses veuves".
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)