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Blood and Volts: Edison, Tesla, and the Electric Chair
Un meurtrier à la hache, deux des plus brillants esprits scientifiques du siècle, des milliards de dollars de bénéfices, des batailles juridiques sans précédent, des secrets de vie et de mort - tout cela est réuni dans l'histoire de la première chaise électrique.
Dans Blood and Volts, Th. Metzger réalise une synthèse unique d'érudition, de narration et de critique culturelle. Bien qu'il s'inspire d'un certain nombre de domaines disparates - crime authentique, histoire de la technologie, théorie du complot, droit pénal - Blood and Volts présente une histoire claire et convaincante : L'Amérique s'efforce de se définir par le biais de l'innovation scientifique.
À l'aube du XXe siècle, General Electric (utilisant le courant continu d'Edison) et Westinghouse (employant le courant alternatif révolutionnaire de Tesla) s'affrontaient pour déterminer lequel des deux dominerait le destin électrotechnique de la nation. L'électricité était considérée comme une force très ambiguë : à la fois puissance créatrice divine et destructeur démoniaque de la vie. Metzger affirme que la chaise électrique était à la fois le signe avant-coureur et l'apogée de la modernité, le maître-autel du culte naissant du progrès. Dans l'imaginaire populaire, Tesla et Edison étaient perçus comme des êtres presque surhumains, et leur combat n'était pas seulement pour la richesse et le pouvoir, mais aussi pour remodeler le visage de l'Amérique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)