Note :
Les critiques de l'ouvrage « Meeting the Universe Halfway » de Karen Barad mettent en évidence ses idées profondes sur les liens entre la physique quantique, la théorie féministe et le nouveau matérialisme. Alors que de nombreux lecteurs félicitent le livre pour son accessibilité et ses cadres théoriques profonds, d'autres critiquent sa répétitivité et son manque d'application pratique. Dans l'ensemble, le livre est reconnu comme une lecture difficile mais enrichissante qui encourage à repenser les concepts établis dans divers domaines.
Avantages:⬤ Des aperçus profonds de la physique quantique et de la théorie féministe.
⬤ Un style d'écriture accessible et adapté à un large public.
⬤ Un concept innovant de réalisme agentiel qui remet en question les perspectives traditionnelles.
⬤ Stimule la pensée critique et offre un nouveau cadre pour comprendre l'agence et l'enchevêtrement.
⬤ Considéré comme une lecture essentielle dans les études féministes et matérielles.
⬤ Un contenu répétitif qui peut sembler fastidieux à lire.
⬤ Certains lecteurs trouvent que les revendications révolutionnaires du livre sont exagérées ou qu'elles n'ont pas l'impact suggéré.
⬤ Des idées complexes qui peuvent ne pas être entièrement clarifiées, ce qui peut entraîner une certaine confusion chez les lecteurs.
⬤ Certaines critiques dénoncent un mélange de science établie et de théories spéculatives qui pourrait manquer de cohérence.
(basé sur 33 avis de lecteurs)
Meeting the Universe Halfway: Quantum Physics and the Entanglement of Matter and Meaning
Meeting the Universe Halfway est un livre ambitieux dont les implications sont d'une grande portée pour de nombreux domaines des sciences naturelles, des sciences sociales et des sciences humaines. Dans cet ouvrage, Karen Barad, physicienne théoricienne et théoricienne féministe, élabore sa théorie du réalisme agentiel. Proposant un récit du monde comme un tout plutôt que comme composé de domaines naturels et sociaux distincts, le réalisme agentiel est à la fois une nouvelle épistémologie, une nouvelle ontologie et une nouvelle éthique. Le point de départ de l'analyse de Barad est le cadre philosophique du physicien quantique Niels Bohr. Barad élargit et révise partiellement les points de vue philosophiques de Bohr à la lumière des recherches actuelles en physique, en études scientifiques et en philosophie des sciences, ainsi que des théories féministes, poststructuralistes et autres théories sociales critiques. Ce faisant, elle retravaille de manière significative la compréhension de l'espace, du temps, de la matière, de la causalité, de l'agence, de la subjectivité et de l'objectivité.
Dans un récit réaliste agentiel, le monde est fait d'enchevêtrements d'agences "sociales" et "naturelles", où la distinction entre les deux émerge d'intra-actions spécifiques. L'intra-activité est un dynamisme inépuisable qui configure et reconfigure les relations espace-temps-matière. En expliquant l'intra-activité, Barad révèle que les questions sur la manière dont la nature et la culture interagissent et changent au fil du temps sont fondamentalement erronées. Elle recadre la compréhension de la nature des pratiques scientifiques et politiques et de leur "interrelation". Elle accorde ainsi une attention particulière à la pratique responsable de la science et met l'accent sur les changements dans la compréhension des pratiques politiques, en retravaillant de manière critique l'influente théorie de la performativité de Judith Butler. Enfin, Barad utilise le réalisme agentiel pour produire une nouvelle interprétation de la physique quantique, démontrant que le réalisme agentiel est plus qu'un moyen de réfléchir sur la science.
Il peut être utilisé pour faire de la science.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)