Note :
Ce livre propose une exploration approfondie des attitudes médiévales à l'égard des fées, offrant une mine d'informations et un cadre théorique sophistiqué. Cependant, sa mise en forme maladroite et son style d'écriture incohérent nuisent à l'expérience de lecture.
Avantages:⬤ Bien documenté et riche en informations sur les fées médiévales
⬤ présente des idées et des perspectives provocantes
⬤ constitue une bonne source de référence
⬤ couvre l'importance culturelle et littéraire des croyances féeriques
⬤ explore les liens entre les récits féeriques et les questions sociétales telles que la suppression de l'église.
⬤ Horriblement écrit avec des traductions incohérentes
⬤ une mise en page maladroite rend la lecture difficile
⬤ manque de cohésion narrative, donnant souvent l'impression d'une compilation d'exemples
⬤ excessivement académique et potentiellement ennuyeux pour certains lecteurs.
(basé sur 8 avis de lecteurs)
Elf Queens and Holy Friars: Fairy Beliefs and the Medieval Church
Dans Elf Queens and Holy Friars, Richard Firth Green étudie un aspect important de la culture médiévale qui a été largement ignoré par les études littéraires modernes : la croyance omniprésente en la féerie.
Partant de l'hypothèse que le principal fossé culturel au Moyen Âge se situait moins entre les riches et les pauvres qu'entre les savants et les laïcs, Green explore la diabolisation systématique des fées et l'infernalisation du monde féerique par l'Église. Il affirme que lorsque les prédicateurs médiévaux invectivaient les démons qu'ils décrivaient comme menaçant leurs ouailles, ils menaient en réalité souvent une guerre contre les croyances féeriques. La reconnaissance du fait que la démonologie médiévale, et même la théologie pastorale, étaient truffées de références codées à la culture populaire ouvre une toute nouvelle voie pour l'étude de la culture vernaculaire médiévale.
Elf Queens and Holy Friars offre un compte rendu détaillé des tentatives de l'Église pour supprimer ou réorienter la croyance en des choses telles que les amants féeriques, les changeants et les versions alternatives de la vie après la mort. Le fait que l'Église ait pris ces croyances féeriques tellement au sérieux suggère qu'elles étaient idéologiquement chargées, et ce fait fait une énorme différence dans la façon dont nous lisons le roman médiéval, le genre littéraire qui les traite de la façon la plus explicite. La guerre contre les croyances féeriques s'est intensifiée vers la fin du Moyen Âge, devenant finalement un facteur important dans la chasse aux sorcières de la Renaissance.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)