Note :
Les critiques de « Reflections of an Affirmative Action Baby » de Stephen Carter révèlent une perspective à multiples facettes sur le livre. L'auteur s'engage dans une exploration réfléchie de la discrimination positive, en proposant des expériences personnelles et une analyse critique sans adhérer strictement aux extrêmes idéologiques. Les lecteurs apprécient la capacité de Stephen Carter à susciter un débat constructif et à présenter des points de vue nuancés, même si certains expriment leur insatisfaction face aux lacunes perçues dans son raisonnement.
Avantages:⬤ Le livre est en excellent état
⬤ il encourage le débat sur la discrimination positive
⬤ l'écriture de Carter est logique, bien raisonnée et convaincante
⬤ il personnalise le sujet tout en restant objectif
⬤ il aborde des questions sociales et politiques complexes
⬤ les lecteurs trouvent qu'il est intellectuellement enrichissant et qu'il incite à la réflexion.
⬤ Certains lecteurs s'attendaient à une argumentation plus forte et plus raisonnée
⬤ une partie du livre ne porte pas sur la discrimination positive
⬤ tout le monde n'est pas d'accord avec les points de vue ou la présentation de Carter
⬤ certains pourraient trouver son point de vue trop complexe ou trop nuancé, sans conclusions claires.
(basé sur 6 avis de lecteurs)
Reflections of an Affirmative Action Baby
Dans un climat où les Blancs qui critiquent la discrimination positive risquent d'être qualifiés de racistes et les Noirs qui font de même risquent d'être accusés de trahison et de haine de soi, il est difficile d'avoir une discussion franche et ouverte sur la préférence raciale. Pourtant, dans le premier livre sur la préférence raciale écrit à partir d'une expérience personnelle, Reflections of an Affirmative Action Baby, Stephen L.
Carter, professeur de droit à l'université de Yale et bénéficiaire (et parfois victime) de la discrimination positive, y parvient. Prenant comme point de départ sa propre histoire de succès et de frustration en tant que "bébé de la discrimination positive", Carter, qui s'est hissé au sommet de sa profession, fournit une analyse incisive de l'un des sujets les plus brûlants de notre époque, ainsi qu'une critique honnête des pressions exercées sur les professionnels et intellectuels noirs pour qu'ils se conforment à la manière "politiquement correcte" d'être noir. Selon Carter, la discrimination positive telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui non seulement ne contribue guère à promouvoir l'égalité raciale, mais permet également à la nation d'échapper à peu de frais à son obligation morale de réparer l'héritage de l'esclavage.
La discrimination positive, en particulier à l'embauche, renforce souvent les stéréotypes racistes en promouvant l'idée que le professionnel noir ne peut aspirer à rien de plus qu'à être "le meilleur noir". Le moment est-il venu d'abandonner ces programmes ?
Non, mais la discrimination positive doit revenir à ses racines les plus simples, affirme Carter : offrir des possibilités d'éducation à ceux qui n'en auraient pas autrement. Les bénéficiaires devraient alors exiger d'être soumis aux mêmes normes que n'importe qui d'autre.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)