Note :
L'ouvrage analysé offre une perspective féministe sur le thème des biens communs, enrichissant la littérature existante et abordant l'intersection du féminisme et de la critique économique. Si de nombreux lecteurs le trouvent inspirant et lucide, certains lui reprochent d'être trop complexe pour ceux qui ne connaissent pas bien le sujet.
Avantages:⬤ Ajoute une perspective féministe au sujet important des biens communs.
⬤ Lecture engageante et inspirante, particulièrement pertinente à l'heure actuelle.
⬤ Facile à lire tout en fournissant des critiques intéressantes du capitalisme.
⬤ Bien évalué en raison de son état et de son délai d'arrivée.
⬤ Complexe et riche en jargon, ce qui le rend difficile à lire pour les lecteurs qui n'ont pas de connaissances approfondies dans le domaine.
⬤ Ne convient pas en tant qu'introduction ou lecture occasionnelle pour ceux qui ne sont pas familiers avec les concepts abordés.
(basé sur 7 avis de lecteurs)
Re-Enchanting the World: Feminism and the Politics of the Commons
Silvia Federici est l'une des plus importantes théoriciennes contemporaines du capitalisme et des mouvements féministes. Dans ce recueil de ses travaux couvrant plus de vingt ans, elle présente une histoire détaillée et une critique de la politique des biens communs d'un point de vue féministe.
D'une voix claire et combative, Federici propose aux lecteurs une analyse de certaines des questions et des débats clés de la pensée contemporaine sur ce sujet. S'appuyant sur une riche recherche historique, elle établit des liens entre les formes antérieures d'enfermement qui ont accompagné la naissance du capitalisme et la destruction des biens communs, et les « nouveaux enfermements » au cœur de la phase actuelle de l'accumulation capitaliste mondiale.
Considérant les biens communs d'un point de vue féministe, cette collection se concentre sur les femmes et le travail reproductif, qui sont essentiels à notre survie économique et à la construction d'un monde libéré des hiérarchies et des divisions que le capital a implantées dans le corps du prolétariat mondial. Federici affirme clairement que les biens communs ne doivent pas être considérés comme des îles heureuses dans une mer de relations d'exploitation, mais plutôt comme des espaces autonomes à partir desquels il est possible de remettre en question l'organisation capitaliste existante de la vie et du travail.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)