Note :
Les critiques du livre présentent une dichotomie de perspectives, certains lecteurs trouvant qu'il s'agit d'une exploration fascinante et délicieuse de l'intersection de la politique, de l'art et de la technologie au sein de la scène musicale contemporaine, tandis que d'autres le critiquent comme étant fatigué, daté et manquant de rigueur dans son analyse critique du modernisme.
Avantages:Le livre offre un aperçu fascinant de la scène musicale contemporaine des 30 dernières années, en particulier en ce qui concerne l'intersection de la politique, de l'argent et de l'art. Il est très apprécié par les lecteurs impliqués dans la musique et la technologie, qui le trouvent captivant et le recommandent aux étudiants. Le processus de décodage des pseudonymes utilisés pour les musiciens notables ajoute au plaisir, et il provoque des débats réfléchis sur les questions artistiques et socio-économiques.
Inconvénients:Les critiques affirment que le livre adopte un récit postmoderne fatigué et familier qui néglige les complexités du modernisme et de la musique d'avant-garde. Certains trouvent qu'il manque d'une approche scientifique sérieuse, le considérant comme partial et rempli de critiques culturelles plutôt que d'analyses objectives. En outre, certains expriment leur déception face à l'accent mis sur l'élitisme sans évaluer de manière adéquate le sujet du modernisme lui-même.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
Rationalizing Culture: Ircam, Boulez, and the Institutionalization of the Musical Avant-Garde
L'anthropologue Georgina Born présente l'une des premières ethnographies d'une puissante organisation culturelle occidentale, le célèbre Institut de recherche et de coordination acoustique/musique (IRCAM) à Paris. En tant que participante-observatrice pendant un an, Born a étudié l'économie sociale et culturelle d'une institution de recherche et de production de musique d'avant-garde et de musique assistée par ordinateur.
Elle dresse un portrait unique des compositeurs, informaticiens, techniciens et secrétaires de l'IRCAM et s'interroge sur les effets de la philosophie culturelle du compositeur d'avant-garde controversé Pierre Boulez, qui a dirigé l'institut jusqu'en 1992. Born dépeint une institution artistique majeure qui tente de maintenir son statut et sa légitimité à une époque de plus en plus dominée par les forces du marché et dans un climat politique et culturel instable. Elle met en lumière l'érosion de la légitimité de l'art et de la science face aux pressions commerciales et politiques croissantes.
En retraçant la manière dont l'IRCAM a tenté de s'adapter à ces pressions tout en préservant son autonomie, Born révèle les effets contradictoires de l'institutionnalisation d'une avant-garde. Contrairement à ceux qui voient dans le postmodernisme un accord entre la haute culture et la culture populaire, Born souligne les continuités entre le modernisme et le postmodernisme et la façon dont le postmodernisme lui-même incarne un antagonisme implicite à l'égard de la culture populaire.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)