La radicalisation est devenue un élément important du paysage politique et sécuritaire du XXIe siècle. C'est un terme apparemment omniprésent, employé par les universitaires, les décideurs politiques, les acteurs de la société civile, les praticiens et les médias, de manière toujours plus large - décrivant tout, de l'évolution des mouvements sociaux nationaux à la croissance du terrorisme international.
Cet ouvrage traite de manière exhaustive de la "radicalisation", c'est-à-dire des processus au cours desquels des individus ou des groupes adoptent des croyances, des positions ou des aspirations politiques, sociales ou religieuses de plus en plus extrêmes, en particulier dans les cas où elles sont associées à l'usage de la violence. Adoptant une approche multidimensionnelle et comparative, les auteurs interrogent ce phénomène sous des angles sociaux, idéologiques, religieux et historiques très variés.
La première partie de l'ouvrage explore la manière dont le monde universitaire a abordé le concept de radicalisation, y compris les préoccupations ontologiques et épistémologiques des études critiques sur le terrorisme, les modèles théoriques permettant de comprendre la radicalisation et les approches de la radicalisation à travers les différentes optiques de l'identité, du genre, de la jeunesse et des médias. La deuxième partie explore les manifestations de la radicalisation à travers une série d'études de cas diverses, notamment le mouvement Falun Gong, Aum Shinrikyo, le transnationalisme d'extrême droite, les loups solitaires nationalistes blancs et la thèse du "grand remplacement", ISIS et les djihadistes occidentaux, les programmes de déradicalisation, les mythes des héros, l'extrême droite en Europe de l'Est et la face cachée de la mondialisation.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)