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Rabboni and Me: Mary Magdalene's Story
Marie Madeleine a souvent été identifiée à Marie de Béthanie, à la sœur de Marthe et de Lazare, à la pécheresse qui a oint les pieds du Christ, et même à la femme prise en flagrant délit d'adultère dans Jean 8:1-11. Ces identifications sont courantes dans l'Église latine occidentale depuis l'époque du pape Grégoire le Grand, au VIe siècle.
Ce n'est qu'en 1969 que le calendrier liturgique a mentionné la Madeleine comme une personne distincte. Dans l'Église orientale ou grecque, de telles identifications n'ont jamais été faites. Marie Madeleine n'a jamais été confondue avec d'autres figures.
L'ancienne tradition de l'Église occidentale appelait Marie-Madeleine apostola apostolorum, ce qui signifie "apôtre des apôtres" ou premier apôtre.
Dans l'Église orientale, elle était appelée isapostola, ce qui signifie "égale à un apôtre". Ces deux titres traditionnels reflètent le fait que le Christ ressuscité s'est montré le premier à Marie-Madeleine et l'a envoyée annoncer la joyeuse nouvelle à d'autres.
Dans les quatre évangiles canoniques du Nouveau Testament, Matthieu, Marc, Luc et Jean, datant des années 70 à 100 de notre ère, seuls douze versets mentionnent Marie Madeleine. Elle est toujours désignée par le titre "la femme de Magdala". La figure de Marie Madeleine apparaît plus souvent dans les évangiles apocryphes datant des années 100-400 de notre ère.
Une ancienne tradition de l'Église orientale remonte au deuxième siècle. Elle raconte sa rencontre avec l'empereur Tibère à Rome et le miracle du changement de couleur de l'œuf. C'est ainsi qu'est née la tradition des œufs de Pâques colorés.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)