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Something Else: Why Ummagumma By Pink Floyd Is The Greatest Album Ever Made
Dans cette plongée définitive dans Ummagumma, Scott Meze révèle un groupe et une industrie à l'aube d'un rock progressif qui va tout changer. Il montre comment l'album a été fondamental pour les développements au sein de Pink Floyd, et a eu une influence inestimable au-delà.
LE GUIDE ULTIME DU CLASSIQUE OUBLIÉ DE PINK FLOYD
Ummagumma est l'album le plus polarisant de la carrière de Pink Floyd, et le disque de platine le plus radical jamais sorti.
En 1969, il a été approuvé par une grande société de musique populaire, EMI, surtout connue pour les Beatles, et enregistré sur place, à Abbey Road. Il a été commercialisé avec succès en tant que musique pop. Les gens l'ont acheté, l'ont joué et l'ont apprécié.
Aujourd'hui, l'album a moins d'amis, toutes proportions gardées, qu'à l'époque de sa sortie. Ses ventes ont été alimentées par des légions de complétistes. Ils l'achètent parce que c'est un album de Pink Floyd, même s'ils l'écoutent rarement. Demandez à ces fans en masse de classer les œuvres du groupe de la meilleure à la pire et il se trouve quelque part en bas de l'échelle.
Vous obtiendrez aussi peu de respect de la part des membres restants du groupe, qui considèrent le disque live comme inférieur à la norme et le disque studio comme la lie de leur production collective. Rien de ce disque studio n'a été joué en concert six mois après la sortie de l'album, et aucun des membres n'a jamais joué quoi que ce soit en concert depuis.
Ummagumma n'est pas à l'aise sur le marché du rock, aucun auditeur classique ne le défend, et il est boudé par les marginaux. Lorsqu'il ne correspond pas à l'histoire que les commentateurs veulent raconter, il est mentionné à contrecœur et toujours comme un échec dont il faut tirer des leçons. Lorsqu'il y parvient, c'est seulement comme une première tentative de thèmes et de structures qui seront affinés et perfectionnés plus tard.
Pourtant, Ummagumma est plus distinct, plus expérimental et plus aventureux que n'importe quel autre album grand public. Il a ouvert les portes aux abstractions de la scène ouest-allemande, de l'electronica, du noise et d'autres scènes. Il formule les suites de rock classique en plusieurs parties, les techniques de guitare et les espaces sonores qui mèneront Pink Floyd à la domination d'un genre construit uniquement pour lui-même.
Son disque live est le meilleur document jamais réalisé sur le psychédélisme britannique underground, qui est passé de l'éruption acide de 1967 à la transe cannabique de 1970. Son disque studio fait preuve d'une profondeur de créativité qui l'inscrit à la fois dans les expérimentations prog rock de 1969 et le distingue des courants de l'époque.
En tant que musique, en tant qu'ensemble, en tant qu'idée, en tant qu'exécution, en tant que conséquence, Ummagumma a été au cœur de tout ce qui a suivi.
Dans Something Else, Scott Meze célèbre un album négligé et offre la possibilité d'explorer à nouveau ce qui se trouve exactement sur les quatre faces du vinyle. Plus largement, il replace Ummagumma non pas dans le récit standard de Pink Floyd, mais dans celui de son époque et de son année, lorsque les groupes britanniques en particulier tendaient les mains pour repousser les limites du secteur dans lequel ils évoluaient.
Aucun autre groupe pop n'a jamais voyagé aussi loin que Pink Floyd entre 1965 et 1969, et encore moins en si peu de temps. Aucun n'est allé aussi loin, ni n'a tenté de rompre avec cette activité de manière aussi décisive.
Comme si l'on prenait du recul par rapport à l'image de la pochette, Something Else révèle un tout nouvel Ummagumma, plus curieux et plus excitant que ce dont on se souvient. Un album qui pourrait bien être le plus grand jamais réalisé - et certainement le plus singulier.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)