Note :
Les critiques présentent un point de vue partagé sur le livre, soulignant son analyse historique approfondie des relations complexes entre les cultures indigènes et les colonisateurs européens en Amérique du Nord au cours du XVIIe siècle. Alors que certains louent le style engageant de l'ouvrage, ses recherches approfondies et ses réflexions importantes sur les droits de propriété et les origines du racisme, d'autres le critiquent pour son parti pris en faveur du nationalisme indigène et son manque de reconnaissance des implications de ces perspectives sur l'identité nationale canadienne.
Avantages:⬤ Bien documenté et recherché
⬤ facile à lire
⬤ offre une perspective historique comparative
⬤ présente des aperçus significatifs sur les perceptions de la propriété et les origines du racisme
⬤ considéré comme une lecture fascinante.
⬤ Préjugé favorable au nationalisme autochtone
⬤ perspective idéologique qui minimise l'importance de l'identité nationale canadienne
⬤ les critiques du capitalisme et de son impact sur les peuples autochtones sont jugées insuffisantes
⬤ ne tient pas suffisamment compte de la fragmentation politique des groupes autochtones.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
Property and Dispossession: Natives, Empires and Land in Early Modern North America
Allan Greer examine les processus par lesquels des formes de propriété foncière sont apparues et les indigènes ont été dépossédés entre le XVIe et le XVIIIe siècle en Nouvelle-France (Canada), en Nouvelle-Espagne (Mexique) et en Nouvelle-Angleterre.
En se concentrant sur la terre, le territoire et la propriété, il déploie le concept de "formation de la propriété" pour étudier la manière dont les Européens et leurs descendants euro-américains ont remodelé l'espace du Nouveau Monde en revendiquant les ressources du continent, en étendant la portée de l'empire et en établissant des États et des juridictions pour eux-mêmes. Remettant en question les hypothèses binaires de longue date selon lesquelles la propriété est une entité unique que divers groupes possèdent ou ne possèdent pas, Greer met en lumière la diversité des systèmes de propriété indigènes et euro-américains au début de la période moderne.
L'étendue géographique de l'ouvrage, sa dimension comparative et le fait qu'il place les peuples indigènes sur un pied d'égalité avec les Européens le distinguent de toute autre étude antérieure sur les débuts de la colonisation et des contacts dans les Amériques.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)