Propaganda and Persuasion: The Cold War and the Canadian-Soviet Friendship Society
Au début de la guerre froide, des milliers de Canadiens ont assisté à des événements organisés par la Société d'amitié canado-soviétique (ASCS) et se sont abonnés à ses publications. La CSFS adressait son message aux Canadiens progressistes, espérant les convaincre que l'URSS était un État égalitaire et éclairé.
Tentant d'adoucir, de définir et de réorienter les récits antagonistes de l'époque, l'histoire de la CSFS est celle de la propagande et de la persuasion dans le Canada de la guerre froide. Le CSFS était lié à d'autres groupes de la gauche politique canadienne et était constamment dirigé par des communistes canadiens. Pendant de nombreuses années, son chef et membre le plus connu a été l'énigmatique Dyson Carter.
Élevé dans une famille religieuse et ayant reçu une éducation scientifique, Carter était un auteur prolifique de livres scientifiques populaires et de livres pro-soviétiques, et il a été pendant de nombreuses années le rédacteur en chef du magazine du CSFS, "Northern Neighbours". Sous-titré "Canada's Authoritative Independent Magazine Reporting on the U.
S. S. R.", le magazine présentait des photos sur papier glacé de la vie en Union soviétique et des articles optimistes sur la science, la médecine, la vie culturelle et les visites de Canadiens en URSS.
Au plus fort de la guerre froide, Carter affirmait que le magazine comptait 10 000 abonnés dans tout le Canada. S'appuyant sur des sources d'archives et des récits oraux inédits, "Propaganda and Persuasion" présente le CSFS comme un mélange d'activisme social et politique, où le genre, la classe et l'appartenance ethnique liaient les communautés, et où l'idéologie avait de l'importance.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)