Note :
Le livre présente une exploration complète des impacts du colonialisme et de la dynamique de l'identité et de la résistance dans les contextes indigènes, mais il est critiqué pour sa représentation perçue comme négative de la société hawaïenne contemporaine. Si certains lecteurs l'ont trouvé instructif et bien documenté, d'autres ont estimé qu'il manquait sa cible en se concentrant trop sur les injustices du passé au lieu de célébrer les succès et la résilience actuels.
Avantages:Le livre est loué pour son caractère extrêmement bien pensé et documenté, expliquant efficacement la dynamique de la société néocoloniale et la manière dont elle est liée aux structures de la blancheur. Il reconnaît le rôle de l'intersectionnalité, en particulier en matière de genre, et fournit des exemples convaincants de résistance indigène moderne. Le lecteur l'a trouvé captivant et percutant, avec une exploration captivante du soi et de l'identité.
Inconvénients:Les critiques affirment que le livre promeut une vision négative de la vie hawaïenne contemporaine et néglige les progrès et les réalisations des Hawaïens d'aujourd'hui. Il est perçu comme sans joie et raciste par certains lecteurs qui pensent qu'il souligne inutilement les injustices historiques tout en ignorant les réalités actuelles, telles que l'amélioration du niveau de vie et les opportunités offertes aux Hawaïens d'aujourd'hui.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Possessing Polynesians: The Science of Settler Colonial Whiteness in Hawai`i and Oceania
Dès leurs premières rencontres avec les indigènes des îles du Pacifique, les Européens et les Américains blancs se sont identifiés aux origines raciales des Polynésiens, déclarant qu'ils étaient racialement presque blancs et supposant qu'ils étaient d'origine méditerranéenne ou aryenne. Dans Possessing Polynesians, Maile Arvin analyse cette histoire raciale dans le contexte du colonialisme de peuplement en Polynésie, en particulier à Hawaï.
Arvin soutient qu'une logique de possession par la blancheur anime le colonialisme de peuplement, à travers laquelle la Polynésie (le lieu) et les Polynésiens (le peuple) deviennent des propriétés exotiques et féminisées de la blancheur. Le fait de considérer la blancheur comme indigène en Polynésie a fourni aux colons blancs la justification nécessaire pour revendiquer les terres et les ressources polynésiennes.
Considérés comme des possessions, les Polynésiens se sont vus et se voient encore refuser les privilèges de la blancheur. Pourtant, les Polynésiens ont longtemps contesté ces classifications, ces revendications et ces représentations culturelles, et Arvin montre comment leur résistance et leur refus de la logique des colons blancs ont régénéré des formes indigènes de reconnaissance.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)