La littérature biologique de l'époque impériale romaine reste en quelque sorte « sous-estimée ». Il est même difficile de parler de littérature biologique pour cette période : la biologie (à l'exception de la médecine) ne représentait pas, en effet, un « sous-genre » spécifique de la littérature scientifique.
Néanmoins, des écrits aussi disparates que l'Alexandre de Philon d'Alexandrie, le De sollertia animalium ou le Bruta ratione uti de Plutarque, le De Natura Animalium d'Aelian, l'Halieutika d'Oppian, le Kynegetika du Pseudo-Oppien et les Homélies sur la création de Basile de Césarée abordent des questions zoologiques, anatomiques ou botaniques. Poikile Physis examine comment ces écrits s'approprient, adaptent, classent, réélaborent et présentent les connaissances biologiques issues de la tradition précédente, principalement aristotélicienne.
Il offre une approche holistique de ces œuvres en considérant leur réception du matériel scientifique, leurs aspects littéraires et rhétoriques, et leur interaction avec différentes conditions socioculturelles. Fruit d'une discussion interdisciplinaire entre spécialistes des études grecques, de la philosophie et de l'histoire des sciences, ce volume fournit une première analyse des formes et des fonctions de la littérature biologique à l'époque impériale.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)