Note :
L'article critique l'ouvrage de Kekes intitulé « A Case for Conservatism » pour son manque de structure et de concret, arguant qu'il ne parvient pas à présenter ses arguments de manière efficace à l'aide d'exemples. Bien qu'il fournisse une base théorique pour un type spécifique de conservatisme axé sur la nature humaine et la moralité dérivée de l'histoire et de la tradition, il est également confronté à des défis face à des points de vue libéraux établis. L'auteur apprécie certaines idées sur la nature humaine et la critique du libéralisme, mais estime en fin de compte que l'ouvrage n'est pas à la hauteur en raison de sa nature abstraite et des interprétations erronées du conservatisme qu'il peut donner.
Avantages:⬤ Le livre présente un cas intelligent et articulé pour un type de conservatisme
⬤ il fournit une évaluation franche de la nature humaine et critique la foi des Lumières dans la bonté humaine inhérente
⬤ il fait appel au pluralisme dans son cadre théorique.
⬤ La structure est déficiente, car elle ne dérive pas efficacement les arguments des premiers principes
⬤ l'absence d'exemples concrets nuit à son pouvoir de persuasion
⬤ elle peut conduire à des interprétations problématiques du conservatisme, en particulier en ce qui concerne les injustices historiques.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
A Case for Conservatism: Conquest and Change in Colonial New York
Dans son récent ouvrage Against Liberalism, le philosophe John Kekes affirme que le libéralisme en tant que système politique est voué à l'échec en raison de ses incohérences internes. Dans ce volume complémentaire, il présente des arguments convaincants en faveur du conservatisme, qui constitue la meilleure alternative.
Il s'agit de la première description et défense systématiques des hypothèses de base qui sous-tendent la pensée conservatrice. Selon Kekes, le conservatisme s'intéresse aux dispositions politiques qui permettent aux membres d'une société de mener une vie agréable. Ces arrangements politiques sont fondés sur le scepticisme à l'égard des idéologies, le pluralisme des valeurs, le traditionalisme des institutions et le pessimisme quant à la perfectibilité de l'homme.
La morale politique du conservatisme exige la protection des conditions universelles de toutes les bonnes vies, des conditions sociales qui varient selon les sociétés et des conditions individuelles qui reflètent les différences de caractère et de circonstances. Selon Kekes, une bonne vie dépend à la fois de la poursuite des possibilités que ces conditions établissent et de la fixation de limites à leurs violations.
Les tentatives visant à faire en sorte que les accords politiques reflètent ces principes fondamentaux du conservatisme sont inévitablement imparfaites. Kekes conclut cependant qu'elles représentent un meilleur espoir pour l'avenir que toute autre possibilité.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)