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Reinaldo Arenas est l'un des principaux écrivains cubains du XXe siècle. Il est né à La Havane, Cuba, en 1943.
De 1974 à 1976, il a été incarcéré à la prison d'El Morro à La Havane. Il a quitté Cuba en 1980 par le pont maritime de Mariel avec 125 000 autres Cubains opposés au régime en place à Cuba. Il s'installe à New York où il obtient les bourses Cintas et Guggenheim, ainsi que le prix du meilleur romancier étranger publié en France en 1989.
Le vendredi 7 décembre 1990, il met fin à ses jours. Dans une lettre adressée à Horacio Aguirre, directeur du journal espagnol Diario LasAmericas à Miami, il explique ses raisons. La raison principale était qu'en raison de sa maladie, il n'était pas en mesure de continuer à lutter pour la liberté de Cuba.
Parmi ses œuvres majeures figurent les romans Celestino antes del alba, El mundo alucinante, El color del verano (pour beaucoup, c'est son œuvre la plus importante), El Asalto, Adios a Mama, et quelques autres. Dans ce livre, cinq pièces sont réunies autour d'un même thème : la persécution. Cruel, expérimental, désinvolte, ironique et poétique, ce livre n'est pas seulement une œuvre d'art, c'est aussi un aperçu de l'éternelle dualité qui semble caractériser l'être humain : son statut, à la fois sublime et terrible, qui fait de lui la victime ou le bourreau.
Comme beaucoup de ses autres livres, cet ouvrage est une satire (et donc une critique) du régime cubain actuel. "
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)