Painting the Inhabited Landscape: Fitz H. Lane and the Global Reach of Antebellum America
Dans une grande partie de la peinture et de la culture américaines du XIXe siècle, l'idée était de décrire la nature comme une étendue sauvage sur laquelle la jeune nation pouvait librement inscrire son avenir : les États-Unis comme une terre vierge, c'est-à-dire non labourée, non clôturée et non peinte. Dans la mesure où ils présentaient des preuves d'un passé, leurs traces renvoyaient à un passé géologique ou cosmique, et non à un passé humain. L'œuvre de l'artiste de Nouvelle-Angleterre Fitz H. Lane, cependant, était résolument différente.
Dans cette importante étude, Margaretta Markle Lovell distingue les paysages plus modestes et explicitement habités de Fitz H. Lane et étudie les mécènes qui ont soutenu sa carrière, dans le but de comprendre comment les habitants de la Nouvelle-Angleterre pensaient leur terre, leur économie, leur histoire et leurs liens avec des communautés mondiales très disparates. Les œuvres de Lane dépeignent la nature comme productive et alliée à l'homme pour créer une économie politique durable et équilibrée. Ce qui ressort de cet examen approfondi de la Nouvelle-Angleterre de Lane, c'est l'image non pas d'une "nature vierge", mais d'une terre qui résonne profondément avec ses anciennes utilisations - et d'une histoire humaine qui intègre, plutôt qu'elle n'exclut, les Amérindiens en tant que façonneurs de la terre et agents de cette histoire.
Attirant l'attention sur des dimensions inexplorées de la peinture du XIXe siècle, Painting the Inhabited Landscape est une intervention majeure dans la recherche sur l'art américain de cette période, examinant comment ce corpus d'œuvres a commenté la culture américaine et informe notre compréhension de la formation du canon.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)