Landscape, Memory, and Post-Violence in Cambodia
Entre 1975 et 1979, le régime des Khmers rouges au Cambodge a mis en œuvre un programme de violence de masse organisée qui a entraîné la mort d'environ un quart de la population du pays. Plus de deux millions de personnes sont mortes de tortures, d'exécutions, de maladies et de famine.
De la marchandisation des « champs de la mort » de Choeung Ek aux centaines de fosses communes non marquées disséminées dans le pays, la violence continue de façonner le paysage cambodgien. Landscape, Memory, and Post-Violence in Cambodia (Paysage, mémoire et post-violence au Cambodge) explore la commémoration actuelle de la violence. Dans le cadre d'un engagement plus large avec la guerre, la violence et les études critiques sur le patrimoine, il explore la manière dont un héritage de violence de masse organisée devient partie intégrante d'un patrimoine culturel et, dans le processus, la manière dont ce patrimoine est « produit ».
La littérature existante a traité explicitement de l'impact de la guerre et des conflits armés sur le patrimoine culturel à travers la destruction de sites patrimoniaux. Cet ouvrage inverse cette préoccupation en explorant ce qui se passe lorsque des sites de « violence patrimoniale » sont menacés.
Il soutient que la commémoration sélective du patrimoine violent du Cambodge nie les expériences quotidiennes vécues par des millions de Cambodgiens et diminue les efforts visant à instaurer la justice sociale et la réconciliation. Ce faisant, il développe une compréhension conceptuelle fondée de la post-violence dans les zones de conflit à l'échelle internationale.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)