Note :
L'ouvrage de Paul Farmer intitulé « Pathologies of Power » critique les disparités et les inégalités en matière de santé à l'échelle mondiale tout en plaidant en faveur de l'intégration de la santé et des droits de l'homme. Le livre utilise des études de cas de différentes régions pour illustrer l'impact de la pauvreté et de la violence structurelle sur les résultats en matière de santé, et présente des arguments convaincants pour considérer les soins de santé comme un droit humain fondamental plutôt que comme une marchandise. Le récit est à la fois passionné et instructif, bien qu'il puisse être difficile pour certains lecteurs en raison de la lourdeur du sujet.
Avantages:⬤ Critique passionnée et bien documentée des questions de santé mondiale
⬤ études de cas perspicaces
⬤ appels à la justice sociale et à des soins de santé équitables
⬤ style d'écriture engageant
⬤ lecture essentielle pour les étudiants et les militants en sciences sociales
⬤ sensibilisation à la violence structurelle et aux disparités en matière de santé.
⬤ Peut être difficile à lire en raison de la lourdeur et de la complexité du sujet
⬤ certains lecteurs trouvent que le style d'écriture pourrait être plus agressif
⬤ certains exemplaires d'occasion peuvent être en mauvais état
⬤ peu de nouvelles idées pour ceux qui connaissent les travaux antérieurs de Farmer.
(basé sur 74 avis de lecteurs)
Pathologies of Power: Health, Human Rights, and the New War on the Poor
Pathologies of Power utilise des histoires poignantes de maladie, de vie - et de mort - dans des situations extrêmes pour interroger notre compréhension des droits de l'homme. Paul Farmer, médecin et anthropologue ayant vingt ans d'expérience dans l'étude des maladies en Haïti, au Pérou et en Russie, soutient que la promotion des droits sociaux et économiques des pauvres du monde est la lutte pour les droits de l'homme la plus importante de notre époque.
Ce livre, qui se présente sous la forme de mémoires réfléchis et de témoignages passionnés provenant des prisons russes et des villages assiégés d'Haïti et du Chiapas, établit un lien entre les expériences vécues par les victimes individuelles et une analyse plus large de la violence structurelle. Farmer remet en question la pensée conventionnelle dans les cercles des droits de l'homme et expose les relations entre l'injustice politique et économique, d'une part, et la souffrance et la maladie des impuissants, d'autre part. Farmer montre que les mêmes forces sociales qui donnent naissance à des maladies épidémiques telles que le VIH et la tuberculose sculptent également le risque de violations des droits de l'homme.
Il illustre la manière dont le racisme et l'inégalité entre les sexes aux États-Unis se reflètent dans la pathologie, la peste, la maladie et la mort. Pourtant, l'autobiographie de ce médecin est loin d'être un inventaire sans espoir de la souffrance humaine.
Les exemples troublants de Farmer sont liés à un optimisme prudent qui espère que les nouvelles technologies médicales et sociales se développeront en même temps qu'un sens plus éclairé de la justice sociale. Sinon, conclut-il, nous serons coupables de gérer les inégalités sociales au lieu de nous attaquer à la violence structurelle.
Le plaidoyer urgent de Farmer en faveur d'une réflexion sur les droits de l'homme dans le contexte de la santé publique mondiale et d'une prise en compte des questions cruciales de qualité et d'accès pour les pauvres du monde devrait être une préoccupation fondamentale pour les pathologistes, les étudiants en médecine et les humanitaires dans un monde caractérisé par la proximité étrange de la surabondance et de la souffrance.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)