Speaking for the People: Native Writing and the Question of Political Form
Dans Speaking for the People, Mark Rifkin examine les écrits autochtones du XIXe siècle pour recadrer les débats contemporains sur la reconnaissance, le refus et la résurgence des peuples autochtones. Il montre comment les œuvres d'auteurs autochtones (William Apess, Elias Boudinot, Sarah Winnemucca et Zitkala-Sa) illustrent le travail intellectuel qu'implique la représentation des modes d'identité politique et d'aménagement du territoire autochtones.
Ces auteurs mettent en évidence les processus complexes liés à la négociation du caractère, des contours et de la portée des souverainetés indigènes dans le cadre d'une occupation coloniale permanente. Rifkin soutient que l'attention portée aux engagements de ces écrivains avec des publics non autochtones permet de fournir des outils analytiques supplémentaires pour aborder les complexités de la gouvernance autochtone sur le terrain - à l'époque et aujourd'hui.
Réfléchir à l'identité autochtone et à la politique comme à une question de forme permet d'aborder le difficile travail de navigation parmi les diverses possibilités de conceptualisation et de mise en œuvre de l'identité dans le contexte de l'intervention continue des colons. Comme le démontre Rifkin, l'étude des écrits de ces intellectuels autochtones permet de comprendre la gouvernance autochtone comme une question de délibération, de discussion et de débat, en soulignant le caractère ouvert et inachevé de l'autodétermination.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)